Entre-temps, de nombreux pays et organisations à travers le monde ont mobilisé d’urgence des forces de secours pour aider le Myanmar à surmonter les conséquences du tremblement de terre.

Sur instruction du président Vladimir Poutine, le ministère russe des Situations d'urgence a dépêché deux avions transportant une équipe de secours et 120 membres du personnel médical au Myanmar. Les sauveteurs ont également amené une équipe de chiens renifleurs pour rechercher des survivants sous les décombres. Des anesthésistes et des psychiatres rejoignent également l'équipe de secours, chargés d'assister les blessés et les survivants en état de panique. Forte de son expérience dans la gestion des catastrophes naturelles, les équipes de secours russes sont prêtes à effectuer des missions de recherche et de sauvetage dans les conditions les plus extrêmes.

Pendant ce temps, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a déclaré que le pays avait envoyé un avion de transport militaire C-130 transportant des équipes de recherche et de sauvetage et médicales, transportant des kits d'hygiène, des couvertures, de la nourriture et d'autres produits essentiels au Myanmar pour participer aux opérations de sauvetage. M. Jaishankar a promis que l’Inde continuerait de surveiller la situation et d’envoyer une aide supplémentaire si nécessaire.

Selon l'ambassade de Chine au Myanmar, le président Xi Jinping a eu une conversation téléphonique le matin du 29 mars avec le chef du gouvernement militaire du Myanmar, le général Min Aung Hlaing. Le président Xi Jinping a présenté ses condoléances au peuple et au pays du Myanmar suite à la catastrophe du tremblement de terre. Le même matin, une équipe de secours de 37 personnes de la province du Yunnan (Chine) est également arrivée à Yangon, apportant du matériel médical et des détecteurs de signes vitaux.

Entre-temps, les Nations Unies ont annoncé qu'elles mobiliseraient toutes les ressources pour soutenir les pays d'Asie du Sud-Est touchés par le tremblement de terre. Le Secrétaire général Antonio Guterres s’est engagé à aider le Myanmar à surmonter les conséquences de la catastrophe.

Le président américain Donald Trump a également annoncé qu'il fournirait une aide au Myanmar après des discussions avec des responsables locaux.

Au Myanmar, les équipes de secours se livrent à une course contre la montre pour rechercher des survivants dans les décombres des bâtiments et des ponts effondrés. Le bilan des morts s'élève à 694, avec 1 670 blessés, selon le gouvernement militaire du Myanmar. Le nombre de victimes devrait encore augmenter alors que les équipes de secours continuent de rechercher des survivants dans les décombres. La ville de Mandalay, la plus durement touchée, est au centre de l’opération de sauvetage au Myanmar.

Le tremblement de terre a également gravement endommagé l’important réseau routier reliant Yangon à Nay Pyi Taw et Mandalay. En raison de l’impact du tremblement de terre, de nombreuses zones de Yangon n’ont toujours pas d’électricité et les réseaux mobiles sont instables. Cela fait que les opérations de secours se heurtent à de nombreux obstacles.

Pendant ce temps, en Thaïlande, les secouristes tentent de sauver des dizaines d'ouvriers coincés dans une tour de 33 étages effondrée dans la capitale Bangkok. M. Chadchart Sittipunt - Gouverneur de Bangkok - a affirmé qu'il n'abandonnerait pas et mobiliserait toutes les ressources pour rechercher les victimes.

Les experts préviennent que le bilan des victimes du tremblement de terre survenu dans l'après-midi du 29 mars et d'une série de répliques pourrait continuer à s'alourdir, car les équipes de secours n'ont pas encore atteint de nombreuses zones isolées. Le modèle de prévision de l'USGS (Institut d'études géologiques des États-Unis) estime que le nombre de morts pourrait dépasser 10 000 personnes.

Face à cette situation désastreuse, le chef du gouvernement militaire du Myanmar, le général Min Aung Hlaing, a lancé un rare appel au soutien de la communauté internationale. Il a reconnu l’ampleur de la catastrophe et la nécessité d’une aide extérieure.