En conséquence, le gouvernement algérien a publié le décret 24-279 du 20 août 2024 fixant les prix plafonds et les marges bénéficiaires du café importé. Cette décision ne vise pas seulement à contrôler les prix mais également à protéger les intérêts des consommateurs dans le contexte de la hausse des prix mondiaux du café.
Selon les dispositions de l’article 2 du décret, le prix du café consommé sur le marché algérien est clairement déterminé. Concrètement, 1 kg de café Arabica vert, torréfié ou moulu a un prix maximum de 1 250 dinars algériens (équivalent à environ 9,45 USD), tandis que le prix du café Robusta est limité à 1 000 dinars algériens (7,56 USD). Cette réglementation témoigne des efforts du gouvernement pour contrôler le prix de cette denrée essentielle, notamment lorsque les prix du café sont en hausse sur le marché international.
Le gouvernement algérien a publié le décret 24-279 pour imposer des plafonds de prix et des marges bénéficiaires sur le café importé. |
Le décret précise également la marge bénéficiaire maximale pour les activités d’importation et de transformation du café. Plus précisément, la marge bénéficiaire pour l’importation de grains de café verts et leur revente intacte ne peut être que de 3 % au maximum (article 3). Pour les produits transformés à partir de grains de café vert importés, la marge bénéficiaire maximale est fixée à 4 % (article 4). Ces réglementations visent à garantir que les entreprises ne puissent pas augmenter leurs prix de vente de manière déraisonnable, protégeant ainsi les intérêts des consommateurs.
Afin d'assurer la transparence et l'équité du marché, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations publiera périodiquement les prix de référence des grains de café vert sur les sites Web officiels ainsi que sur d'autres médias. Cela permet aux entreprises de comparer et d’ajuster facilement les prix d’achat conformément à la réglementation (article 5). De cette façon, les autorités peuvent surveiller plus efficacement la situation des prix et éviter ainsi des augmentations de prix incontrôlées.
Un point notable du décret est la disposition visant à soutenir les entreprises dans le cas où le prix du café importé dépasse le prix de référence. Si cela se produit, les entreprises ont le droit de demander une subvention à la Commission de compensation (article 14). Si les documents sont valables, l'entreprise recevra une compensation du budget de l'État. Cela permet non seulement aux entreprises de maintenir des prix de consommation fixes, mais protège également les intérêts des consommateurs nationaux.
La nouvelle réglementation du gouvernement algérien montre clairement son engagement à contrôler le prix d’un produit essentiel comme le café et reflète les efforts du gouvernement pour maintenir un équilibre entre les profits des entreprises et les intérêts des consommateurs. En adoptant ces mesures, l’Algérie espère stabiliser le marché du café, permettant ainsi aux consommateurs d’accéder plus facilement à ce produit à des prix raisonnables.
Le gouvernement algérien est confronté à des défis importants pour équilibrer le développement économique et la protection des droits des consommateurs. Toutefois, les mesures prises par le gouvernement démontrent sa détermination à créer un environnement commercial juste et transparent, tout en garantissant la stabilité du marché intérieur du café. Il s’agit d’une étape importante non seulement pour l’industrie du café mais aussi pour l’économie algérienne dans le contexte de prix des matières premières complexes à l’échelle mondiale.
Source : https://congthuong.vn/algeria-ban-hanh-quy-dinh-nham-thiet-lap-gia-tran-va-bien-do-loi-nhuan-doi-voi-ca-phe-nhap-khau-348346.html
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