La chaîne est de plus en plus serrée

Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, depuis la mise en œuvre du décret n° 98/2018/ND-CP (sur les politiques visant à encourager le développement de la coopération et des liens entre la production et la consommation de produits agricoles), le développement de modèles de liens entre la production et la consommation de produits agricoles a été fortement encouragé par les localités.

Les statistiques montrent qu'à la fin de 2023, près de 2 050 chaînes de liaison ont été formées à l'échelle nationale avec la participation de 1 250 coopératives agricoles. Au cours des années 2018-2023, le budget central a alloué environ 767 milliards de VND pour aider les localités à construire et à exploiter près de 1 000 projets et plans visant à lier le développement des zones de matières premières agricoles.

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Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a déclaré que bien que les modèles actuels de liens de production associés à la consommation de produits agricoles n'aient pas été standardisés et développés spontanément, avec la participation de plus en plus de grandes entreprises du secteur agricole, le nombre de modèles professionnels de liens fermés augmente assez rapidement.

Les « liens à quatre maisons » sont très répandus dans les chaînes de liaison verticales des industries clés telles que le riz, les fruits de mer (crevettes, pangasius) et les légumes. Ils sont assez serrés et bien organisés, de la production à l'approvisionnement en plantes et en races, en passant par le soutien des intrants, la consommation de sortie et le soutien de la gestion technique de la production ainsi que les garanties de prêts bancaires.

Selon M. Le Thanh Hao Nhien, directeur financier du groupe Loc Troi, les chaînes actuelles du groupe sont étroitement organisées dans le sens du partage des risques et des bénéfices. Les agriculteurs et les coopératives participant à ces liens signent des contrats économiques et sont soutenus par les entreprises pour se connecter aux banques afin d'emprunter des capitaux pour investir dans les semences, les engrais et les pesticides.

« La banque peut gérer la trésorerie des entreprises et des agriculteurs de la chaîne, ce qui facilite l'octroi de prêts. Parallèlement, les entreprises peuvent s'approvisionner proactivement en matières premières, ce qui garantit également leur trésorerie », a déclaré M. Nhien.

De même, M. Pham Thai Binh, président de Trung An High-Tech Agriculture JSC, a déclaré que la participation active des grandes entreprises crée les conditions pour le développement fort des modèles de production agricole professionnels, l'application de haute technologie et la numérisation sur le terrain. De nombreuses entreprises sont prêtes à investir des dizaines de millions de dollars dans des logiciels de gestion des maladies, de gestion financière de la chaîne de valeur, avec des enregistrements et des comparaisons détaillés. Il est donc désormais assez facile de calculer les risques et d’appliquer des mesures de mesure et de prévention. Cela est également favorable pour les établissements de crédit qui souhaitent participer au financement en capital.

Le crédit favorise les secteurs des matières premières

Selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la politique d'investissement dans les domaines clés des matières premières agricoles associées au développement durable est actuellement fortement encouragée par cette industrie. À l'échelle nationale, le projet de construction de 5 zones de matières premières agricoles et forestières standard au cours de la période 2022-2025 a été mis en œuvre par 13 localités, appelant les grandes entreprises et les groupes économiques à investir et à coopérer pour le développement. La demande de capital de crédit pour les localités afin de former des modèles de chaînes régionales de matières premières en 2024-2025 est estimée à 552,3 milliards de VND.

« Actuellement, le système Agribank et la compagnie d'assurance ABIC se sont engagés à mobiliser des capitaux et à développer une gamme variée de produits et services financiers, de crédit et d'assurance agricole pour le secteur des matières premières. Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural encourage tous les établissements de crédit à coopérer avec les collectivités locales pour mener à bien ce projet », a déclaré M. Le Duc Thinh, directeur du département de l'économie coopérative (ministère de l'Agriculture et du Développement rural).

D'un point de vue local, selon les données de certaines provinces du delta du Mékong, les succursales d'Agribank se préparent actuellement à déployer des prêts pour le développement des zones de matières premières par le biais de packages de crédit garantis, notamment : des prêts de gros par l'intermédiaire de coopératives, des prêts hypothécaires avec des contrats de lien de production et d'achat entre 3 parties (banque - entreprise de lien d'achat de produits agricoles - coopérative) et des prêts hypothécaires pour les coopératives avec des actifs constitués de prêts et de capitaux apportés par les coopératives.

Un représentant de l'Association des crevettes de la province de Ca Mau a déclaré que la localité avait construit environ 20 chaînes de liaison entre les entreprises, les coopératives et les ménages d'élevage de crevettes. Les liens d'entreprises telles que Minh Phu Group, Nam Can, Camimex, Tai Kim Anh... ont tous été financés par des établissements de crédit et ont développé des services d'aide au paiement et au décaissement de prêts.

Outre Agribank, un certain nombre d'autres banques telles que NamABank, LPBank, HDBank, MB, SHB... ont également mis en œuvre des programmes de crédit ciblant les modèles de liaison à la chaîne de valeur agricole. Par exemple, NamABank prête aux chaînes de l'industrie des fruits de mer avec des taux d'intérêt de 3 %/an (pour les USD) et de 8 %/an (pour les VND). SHB et HDBank fournissent des capitaux pour des projets de production et de transformation du riz qui relient la production et la consommation aux agriculteurs qui répondent aux critères de production verte.

Selon les représentants des banques commerciales, le potentiel de croissance du crédit dans les modèles de liaison à la chaîne de valeur agricole dans les années à venir est assez important. Car aujourd’hui, de nombreux groupes économiques privés ont réorienté leurs investissements vers l’agriculture et sont prêts à investir dans de vastes zones de matières premières bien organisées. Parallèlement, les modèles économiques collectifs, les coopératives et les exploitations agricoles ont également tendance à être numérisés, restructurés et plus transparents en termes de financement et de plans d’affaires, créant ainsi les conditions permettant aux banques d’évaluer et de participer facilement au financement des prêts et de déployer les services financiers et de paiement qui les accompagnent.