Le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) sud-coréen a annoncé avoir détecté le lancement dans la zone proche du comté de Hwangju, province du Hwanghae du Nord (Corée du Nord) vers 13h15 le 10 mars. L'armée sud-coréenne a ajouté que Pyongyang pourrait avoir lancé un missile balistique à courte portée (CRBM), une arme d'une portée inférieure à 300 km, a rapporté Yonhap.

Le JCS a déclaré avoir renforcé sa surveillance et être pleinement vigilant, tout en coopérant étroitement avec les États-Unis.

Les armées sud-coréenne et américaine ont commencé leur exercice annuel appelé Freedom Shield, qui a débuté le 10 mars et durera 11 jours. La Corée du Nord condamne depuis longtemps les exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et ses alliés.

La Corée du Nord répond également souvent à de tels exercices par des tests de missiles. Pyongyang a déclaré que Séoul et Washington « paieraient un lourd tribut » pour leurs dangereuses provocations.

Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a condamné le 10 mars les exercices comme une grave crise de sécurité. La Corée du Sud et les États-Unis ont nié ces allégations, affirmant que les exercices étaient de nature défensive.

Le 10 mars est considéré comme le premier test de missile balistique par la Corée du Nord depuis le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche. Pyongyang a lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée le 14 janvier. Récemment, la Corée du Nord a lancé un missile de croisière stratégique le 26 février.