Seules les personnes qualifiées peuvent participer à l’assurance maritime.
Depuis 2010, le ministère des Finances a publié la circulaire 219/2010/TT-BTC guidant les critères de détermination des organismes d'assurance réputés dans le secteur maritime conformément aux dispositions de l'ordonnance sur les procédures de saisie des navires.
Les propriétaires, affréteurs et exploitants de navires ont davantage d'avantages à choisir une compagnie d'assurance fiable. (Photo d'illustration) |
Par conséquent, une compagnie d'assurance réputée du secteur maritime doit répondre à de nombreux critères. Tout d'abord, elle doit disposer d'un capital social minimum de 300 milliards de VND, garantissant une solide capacité financière. Ensuite, elle doit maintenir une marge de solvabilité conforme à la réglementation, démontrant ainsi sa capacité à honorer ses obligations financières découlant de ses activités d'assurance.
Sur le plan organisationnel, l'entreprise doit disposer d'un département d'assurance maritime spécialisé, avec un responsable ayant au moins 3 ans d'expérience ou des qualifications professionnelles appropriées pour assurer la qualité professionnelle.
En outre, les entreprises doivent mettre en place un système de gestion et organiser un dispositif opérationnel approprié pour garantir l'efficacité et le respect de la législation en matière d'assurance maritime. Elles sont notamment autorisées à émettre des lettres de garantie ou des cautions pour les navires saisis, à condition que ces activités soient approuvées par le tribunal conformément à la réglementation en vigueur.
Ces critères visent à garantir que seules les organisations disposant d’une capacité financière, d’une expertise et d’une réputation suffisantes sont autorisées à participer à l’assurance maritime, protégeant ainsi les droits des parties concernées dans les procédures de saisie des navires au Vietnam.
Chaque année, sur la base des critères, des dossiers et des pièces justificatives des compagnies d’assurance, le ministère des Finances examinera et publiera une liste des organismes d’assurance réputés dans le secteur maritime.
L'application de cette réglementation a eu de nombreux effets positifs. Du côté des organismes de gestion de l'État, l'incitation des entreprises de transport maritime à recourir aux services des compagnies d'assurance a contribué à renforcer la capacité et le rôle du marché de l'assurance.
Pour les propriétaires de navires, les affréteurs ou les exploitants de navires, la publication d’une liste d’organismes d’assurance réputés leur permet de choisir plus facilement une compagnie d’assurance fiable pour émettre une lettre d’engagement, favorisant ainsi la libération rapide des navires, minimisant les pertes économiques et évitant les perturbations du transport maritime.
Pour les compagnies d’assurance, la liste publique des organismes d’assurance réputés dans le secteur maritime leur permet d’accéder facilement aux lettres d’engagement et de les émettre pour garantir les obligations de propriété des propriétaires de navires, des affréteurs ou des exploitants de navires lorsque les navires sont détenus.
Pour le pouvoir judiciaire, cette liste aide la Cour à accroître la flexibilité dans la réception et le traitement des demandes de saisie de navires, tout en minimisant la responsabilité et les poursuites pour dommages liés à la saisie injustifiée de navires.
N'est plus pertinent par rapport à la réalité
Français Cependant, après 15 ans d'application, des lacunes et des limitations sont apparues. Certaines bases juridiques pour la publication de la circulaire n° 219/2010/TT-BTC ont maintenant expiré et ont été remplacées, telles que la loi sur les activités d'assurance n° 24/2000/QH10 ; le décret n° 46/2007/ND-CP du 27 mars 2007 du gouvernement sur le régime financier des entreprises d'assurance et des entreprises de courtage d'assurance ; le décret n° 118/2008/ND-CP du 27 novembre 2008 du gouvernement réglementant les fonctions, les tâches, les pouvoirs et la structure organisationnelle du ministère des Finances.
En outre, la loi sur les activités d’assurance et ses documents d’application contiennent de nombreuses nouvelles réglementations relatives aux questions financières et aux ressources humaines des entreprises d’assurance.
Par conséquent, les critères de détermination des organismes d'assurance réputés dans le secteur maritime, conformément à la circulaire n° 219/2010/TT-BTC, ne sont plus adaptés à la réalité. De plus, cette circulaire ne précise pas le délai de notification par le ministère des Finances ni sa durée de validité, ce qui donne lieu à de nombreuses interprétations divergentes et complique sa mise en œuvre.
En matière d'assurance, la circulaire 219 précise les critères d'expérience professionnelle, de qualifications et de certificats de formation du responsable du service d'assurance des marchandises ou du service d'assurance corps, du service de responsabilité civile de l'armateur ou du service d'assurance maritime. Toutefois, la loi sur les assurances ne précise pas les noms ni les fonctions de ces services.
En réalité, de nombreuses compagnies d'assurance ne disposent pas de départements distincts pour l'assurance des marchandises, l'assurance corps et la responsabilité civile des armateurs, mais uniquement de départements généraux d'exploitation et d'indemnisation pour l'ensemble de l'activité. Par conséquent, cette réglementation n'est pas adaptée aux activités réelles des compagnies d'assurance.
Pour les organismes de gestion de l'État, les réglementations sur l'expérience, les diplômes et les certificats de formation des chefs de départements professionnels ne sont pas proches des opérations réelles des entreprises d'assurance, ce qui entraîne des difficultés pour déterminer si l'entreprise répond aux critères ou non.
Source : https://baodautu.vn/tieu-chi-xac-dinh-to-chuc-bao-hiem-uy-tin-trong-linh-vuc-hang-hai-da-loi-thoi-d348942.html
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