Selon un journaliste de VNA à Bruxelles, de nombreuses études menées ces dernières années ont montré que la pratique de la méditation, en particulier la méditation de pleine conscience, apporte de nombreux bienfaits à la santé physique et mentale.
Cependant, les experts affirment que cette méthode présente également des effets secondaires potentiels, en particulier pour les personnes souffrant de maladie mentale.
Au cours des 15 dernières années, la méditation de pleine conscience a gagné en popularité dans le monde entier. De nombreuses études scientifiques ont démontré les effets positifs de la méditation sur le cerveau, la concentration et l'état mental, et ont contribué à populariser cette méthode par le biais de livres, d'articles et de formations.
Cependant, selon le professeur associé Miguel Farias de l'Université de Coventry (Royaume-Uni), certains effets indésirables de la méditation sont souvent négligés. Parmi les symptômes possibles figurent la dépression, l'anxiété ou des troubles cognitifs tels que la dissociation et la perte de conscience de soi.
Les experts affirment que ces effets secondaires sont rares, mais la prudence reste de mise. Le psychiatre français Christophe André explique que les personnes atteintes de schizophrénie, de trouble de la personnalité limite, de dépression sévère ou de crises de panique sont souvent exclues des groupes de méditation qu'il anime, car leur état mental instable peut engendrer des expériences négatives.
Selon le professeur François Nef de l'UCLouvain (Belgique), les effets secondaires indésirables touchent environ 5 à 10 % des personnes qui pratiquent la méditation, le plus souvent à un niveau léger.
Cependant, il est conseillé aux personnes ayant subi un traumatisme, souffrant de dépression sévère ou de « peur intérieure », de troubles sensoriels, etc., de ne pas méditer, car il est facile de développer de l’anxiété en se concentrant sur le corps.
Les experts affirment que pour ceux qui n'ont pas l'habitude de rester assis, fermer les yeux et se concentrer sur leurs sensations, leurs émotions ou leurs pensées peut être inconfortable ou perturbant. C'est pourquoi les instructeurs fournissent souvent des explications et un soutien après la séance pour aider les étudiants à comprendre et à s'adapter.
De plus, la méditation n'est pas nécessairement synonyme de relaxation. Certains exercices nécessitent que le pratiquant se remémore un événement traumatisant afin d'affronter et de gérer les émotions, ce qui entraîne des sentiments passagers de tristesse ou des pensées négatives.
Selon les chercheurs, il ne s’agit pas d’une dépression ou d’un trouble anxieux, mais simplement d’une réaction temporaire, similaire à d’autres thérapies psychologiques.
Malgré certains risques, les scientifiques confirment que les bienfaits de la méditation ont été prouvés par de nombreuses études, notamment pour réduire les troubles anxieux et prévenir les rechutes dépressives.
Les experts recommandent que les praticiens soient examinés, guidés et surveillés de manière appropriée afin que la méditation puisse devenir un outil sûr pour soutenir la santé mentale.
Source : https://www.vietnamplus.vn/thien-duoi-goc-nhin-khoa-hoc-loi-ich-lon-rui-ro-khong-the-bo-qua-post1055079.vnp
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