Lors des principaux salons de la mode nord-américains qui se déroulent à Las Vegas (États-Unis), de nombreuses entités internationales ont exprimé leur profonde inquiétude quant à la possibilité que les États-Unis augmentent les taxes à l'importation, affirmant que cela augmenterait les coûts, réduirait les profits et perturberait la chaîne d'approvisionnement mondiale.
Les événements de cette semaine ont attiré des milliers de marques, fournisseurs et détaillants du monde entier . Mais derrière les stands fastueux et les lancements de nouveaux produits, de nombreuses entreprises expriment une profonde incertitude.
Christine Loule, vice-présidente de la marque de mode canadienne Tribal Fashion, a déclaré que la principale préoccupation résidait dans l'incertitude politique. Elle a expliqué que l'entreprise avait dû augmenter les prix d'environ 7 % pour sa collection printemps 2026 afin de tenter de maintenir la situation à flot et de maintenir les prix à des niveaux acceptables sur le marché.
De nombreuses marques américaines partagent cette inquiétude. Sami Saadia, PDG de Kids World of USA, a déclaré que tous les produits de son entreprise sont fabriqués en Chine. « Si les coûts augmentent, le client final devra en payer le prix », a-t-il ajouté.
De nombreuses entreprises affirment qu'il est difficile de délocaliser la production hors de Chine. Mme Loule apprécie particulièrement la qualité des matières premières et des techniques de confection chinoises, affirmant qu'il sera difficile de trouver un partenaire de remplacement capable de maintenir la même qualité.
De même, M. Chris Schnall, président de Global Footwear, a également déclaré que la société avait essayé de déplacer ses opérations vers l'Asie du Sud-Est, mais qu'elle n'avait pas pu atteindre la qualité souhaitée au même prix.
Dans certains cas, le changement est tout simplement impossible. Nafisa Bawa, propriétaire d'Orange Fashion Village, une entreprise canadienne, estime que les produits en bambou doivent être fabriqués en Chine, car c'est là que l'on cultive le plus de bambou. Elle affirme que si les droits de douane augmentent, les entreprises accepteront une baisse de leurs bénéfices pour fidéliser leurs clients.
Malgré une forte pression, les entreprises présentes au salon ont démontré leur force. Selon Mme Loule, il s'agit d'un défi commun que l'ensemble du monde des affaires a dû relever ces derniers temps.
Source : https://www.vietnamplus.vn/my-tang-thue-nhap-khau-phu-may-den-len-cac-trien-lam-thoi-trang-quoc-te-post1057100.vnp
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