Les paroles du regretté musicien Trinh Cong Son me touchent toujours lorsque je pense à mon jeune frère, mon ami proche, mon âme sœur. Celui qui a partagé avec moi toutes les joies et les peines de la vie. Celui qui m'a accompagné pendant de nombreuses années. Cet ami m'a particulièrement aidée pas à pas, car mes jambes étaient faibles, et m'a beaucoup aidée à chaque étape de mon parcours poétique. Je vous suis très reconnaissante pour votre soutien !
Je me souviens que lorsque je participais au camp des jeunes écrivains organisé par l'Association des arts et des lettres de la province de Dong Nai , tu m'aidais toujours à marcher. Tu étais toujours proactif pour m'aider à marcher d'un pas assuré, sans tomber. À chaque destination, dans chaque province, lors de mes excursions, tu étais à mes côtés. Tu n'avais jamais refusé ni peur des difficultés. Tu m'as apporté un sentiment de sécurité, sans crainte. Tu étais une source de motivation, me poussant à écrire avec enthousiasme, à vivre pleinement ma passion pour la littérature.
À chaque tournant de ma vie, chaque réussite m'a semblé imprégnée de ta présence. Chaque fois que j'écrivais un poème, tu me le commentais et le corrigeais pour l'améliorer. Parfois, lorsque mon œuvre était publiée dans un journal, la première personne à qui je la présentais était toi. J'ai ensuite été admis à l'Association des Lettres et des Arts de la Province de Dong Nai à l'occasion de la Journée de la Poésie Vietnamienne. Après avoir reçu cette décision, tu m'as rencontré pour me féliciter et me dire : « Je t'offre un cadeau pour fêter ton adhésion ! » Malgré son modeste cadeau, j'étais très heureux et joyeux. Je me souviens encore très bien de chaque vers de tes mots : « Je te souhaite une grande créativité sur ton chemin littéraire ! »
Je me souviens de nombreux souvenirs de toi, de nos rencontres lors des activités thématiques du département de littérature. Je n'oublierai jamais ton sourire éclatant et ton accent du Sud. Originaire de Hô-Chi-Minh -Ville, tu te distinguais par ta compassion, notamment envers les personnes handicapées. Tu étais prêt à aider les autres, sans rien attendre en retour, ce qui m'a valu un profond respect et une profonde affection pour toi.
Pour moi, tu es le « cœur » de la chanson : « Vivre exige du cœur… ». Je n'arrête pas d'entendre cette chanson. J'ai souvent exprimé mon désir de te rendre la pareille, mais tu as juste souri et dit : « Laisse le vent l'emporter, ma chère ! » C'est ce qui me fait sentir que je te dois une faveur profonde. Tu as un cœur noble, tu as été un grand bienfaiteur dans ma vie. Je te considère même comme une personne noble, celle qui m'a apporté la chance.
Merci pour votre gentillesse, merci de m'aider à marcher ! Ces gestes semblent petits et simples, mais pour moi, ils sont extrêmement importants, significatifs et plus précieux que toute autre aide ou tout autre cadeau que j'ai jamais reçu.
Tran Huynh Quynh
Source : https://baodongnai.com.vn/van-hoa/dieu-gian-di/202508/ban-toi-46b049e/
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