Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a qualifié la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de « regrettable ».
Le ministère bulgare des Affaires étrangères a critiqué le mandat d'arrêt émis par la CPI contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. (Source : Getty Images) |
Le 22 novembre, en réponse à l'émission par la CPI de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et l'ancien chef de la branche militaire du mouvement palestinien Hamas Muhammad Deif (Ibrahim Masri), le porte-parole du ministère tchèque des Affaires étrangères, Daniel Drake, a déclaré qu'en cas de mandat d'arrêt international, les actions du bureau du procureur et de la police « ne sont pas une décision politique ».
Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a également qualifié la décision de la CPI de « regrettable ».
Le même jour, le ministère bulgare des Affaires étrangères a également critiqué le mandat d’arrêt émis par la CPI.
Dans un communiqué, le ministère a exprimé son inquiétude concernant les mandats d'arrêt, soulignant qu'ils « ne font pas la distinction entre la responsabilité des attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et les actions d'Israël en légitime défense en réponse ».
La déclaration souligne que la Bulgarie affirme son soutien au rôle de la CPI dans l'enquête sur les crimes graves relevant du droit international et s'oppose à toute manipulation politique du travail de la Cour.
Sofia a souligné que la véritable solution pour une paix durable au Moyen-Orient réside dans l’ouverture d’un dialogue politique et que de tels mandats d’arrêt ne contribuent pas à faire avancer ce processus.
La Bulgarie réaffirme son engagement à soutenir les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu et à obtenir la libération des otages.
Auparavant, le 21 novembre, les juges de la CPI avaient déterminé qu'il existait des motifs raisonnables de tenir le Premier ministre israélien Netanyahu, l'ancien ministre de la Défense Gallant et le chef du Hamas Deif « responsables des accusations commises entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024 », date à laquelle la demande de mandat d'arrêt a été déposée.
Pour Netanyahu et Gallant, la CPI a cité des allégations de « crimes de guerre et de famine comme moyen de faire la guerre ».
En outre, la CPI a souligné que les deux dirigeants israéliens « ont empêché le transfert de médicaments vers Gaza, ce qui a entraîné un manque d'anesthésiques et de matériel d'anesthésie, obligeant les médecins à opérer les blessés et même à pratiquer des amputations, y compris sur des enfants, sans anesthésie ».
Source : https://baoquocte.vn/toa-an-hinh-su-quoc-te-ban-hanh-order-bat-giu-thu-tuong-israel-czech-va-bulgaria-dong-loat-phan-ung-294808.html
Comment (0)