Le 12 novembre, le juge par intérim de la Cour suprême de l'État de New York, Juan Merchan, a annoncé qu'il reporterait sa décision sur la question de savoir s'il fallait rejeter l'affaire de l'ancien président et désormais président élu Donald Trump concernant le pot-de-vin pour des raisons d'immunité.

Dans une déclaration à son avocat, M. Merchan a déclaré qu'il avait approuvé la demande de report du verdict jusqu'au 19 novembre. Le juge Merchan devait initialement se prononcer le 12 novembre sur la question de savoir s'il fallait rejeter l'affaire de New York.

Le bureau du procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, a désormais jusqu'au 19 novembre pour réfléchir à la manière d'aborder l'affaire alors que Trump se prépare à prendre ses fonctions en janvier 2025.

M. Trump a été reconnu coupable d’avoir falsifié des documents commerciaux pour dissimuler une affaire qui menaçait de faire dérailler sa campagne présidentielle de 2016.

Les avocats de M. Trump ont exhorté le juge Merchan à classer l'affaire afin que M. Trump puisse exercer ses fonctions sans « obstacles inconstitutionnels à la capacité du président à gouverner ».

Les pouvoirs de la présidence ont été considérablement élargis par une décision de la Cour suprême des États-Unis rendue en juillet, qui a accordé au chef de l'exécutif du pays une immunité totale contre les poursuites pour des actes officiels.

Avec son retour à la Maison Blanche, M. Trump peut être sûr que les poursuites fédérales contre lui seront abandonnées.

Hoai Phuong (AFP, AP)