Entamant ma 17e année de carrière comme journaliste au journal Dak Lak , j'ai rédigé de nombreux articles relatant d'innombrables événements, petits et grands, survenus dans la province. Chaque événement exige des journalistes qu'ils soient présents le plus rapidement possible, qu'ils recueillent les informations les plus précises et les transmettent aux lecteurs dans les meilleurs délais.
Je me souviens encore de l'incident de rupture de digue dans la commune de Quang Dien, district de Krong Ana, survenu vers la mi-août 2019. À ce moment-là, il a plu abondamment toute la journée, les routes étaient inondées, mais mes collègues et moi avons quand même parcouru plus de 40 kilomètres pour être présents sur les lieux.
À ce moment-là, des centaines d'hectares de rizières étaient submergés par les eaux, les visages des agriculteurs se tenant impuissants, regardant leurs terres emportées par les flots. À l'endroit où la digue s'était rompue, une « barrière humaine » a été érigée. Les forces de police, les soldats, les jeunes volontaires et des centaines d'habitants ont rapidement déplacé des sacs de sable et se sont préparés à la construction de la digue, avec le faible espoir de sauver les quelques récoltes restantes.
Des journalistes des agences de presse centrales et locales travaillent sur les lieux de la rupture de la berge de la rivière Krong Ana à travers un champ dans la commune de Buon Triet, district de Lak. |
Dans cette atmosphère tendue, la pression du délai pesait lourdement sur les épaules de chaque journaliste. Le téléphone était brûlant à force d'appeler la rédaction pour rendre compte de la situation. Malgré des conditions météorologiques défavorables et des signaux téléphoniques et internet instables, nous avons veillé à transmettre les informations le plus rapidement et le plus fidèlement possible. Car les nouvelles sur les catastrophes naturelles et les inondations ne sont pas seulement une information, mais aussi un avertissement, un appel à l'aide et un encouragement de la communauté envers les victimes des inondations.
Si les tempêtes et les inondations sont une guerre contre la nature à un moment donné, la pandémie de COVID-19 est une guerre persistante, silencieuse mais féroce sur tous les fronts.
Depuis les premiers jours de la maladie jusqu'aux épidémies complexes, les journalistes sont devenus des soldats de première ligne sur le front de l'information. Lorsque l'épidémie de COVID-19 s'est déclarée dans la province de Dak Lak, l'agence m'a confié la tâche de collaborer avec les journalistes en charge du secteur de la santé pour assurer la diffusion des informations épidémiologiques.
Toutes les informations concernant les cas, les horaires de voyage, les mesures de traçage, la quarantaine, la distanciation sociale… doivent être mises à jour en permanence. Rapides, ponctuelles mais exigeant une grande précision, mes collègues et moi-même veillons toujours à vérifier minutieusement les informations, évitant la moindre erreur. Car dès l'apparition des premiers cas ou au pic de l'épidémie, chaque information erronée ou non vérifiée aura des conséquences considérables et semera la confusion dans l'opinion publique.
Les journalistes du journal Dak Lak s'efforcent d'assurer la sécurité routière sur la route Ho Chi Minh à travers la province. |
En travaillant au cœur de l'épidémie, la pression est toujours forte sur les épaules des journalistes. Nous devons non seulement courir contre le temps pour couvrir l'actualité, mais aussi faire face au risque d'infection, avec l'anxiété de devoir nous rendre régulièrement dans des zones de quarantaine, des hôpitaux de campagne ou des zones confinées. Chaque mission exige le respect strict des règles de prévention épidémique et le port de vêtements de protection étouffants. Mais le sentiment de terminer un article de qualité à temps pour la « dernière page » est une satisfaction indescriptible, une source d'énergie pour relever les prochains défis, pour moi et mes collègues.
Dans ce métier, la pression du respect des délais est constante, mais cela ne me décourage pas. Au contraire, ces défis me motivent à persévérer dans mon parcours de voyage et d'écriture.
Source : https://baodaklak.vn/xa-hoi/202506/deadline-cua-nghe-bao-9360324/
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