La réunion a porté sur les questions de sécurité découlant du développement rapide de l’IA, en particulier de l’IA générative, avec des inquiétudes quant au risque d’utilisation abusive ou de perte de contrôle de cette technologie.

Wang Yun Jong, responsable du Bureau de la sécurité nationale du président sud-coréen, a souligné la nécessité de mesures de « réponse proactive au niveau national » pour garantir la sécurité dans le contexte du développement rapide de la technologie de l'IA.

La création par la Corée du Sud d’un groupe consultatif sur la sécurité de l’IA reflète une tendance générale, les gouvernements du monde entier étant de plus en plus préoccupés par l’impact de l’IA, non seulement en termes de technologie, mais également en termes de sécurité nationale, de droits de propriété intellectuelle et d’éthique dans les applications de l’IA.

Également lié à l'IA, OpenAI - la société derrière ChatGPT - fait face à une série de poursuites judiciaires de la part du New York Times , d'artistes, de musiciens et d'éditeurs pour des problèmes de droits d'auteur.

Un porte-parole d'OpenAI a déclaré que même si l'objectif de l'entreprise est d'offrir une liberté créative maximale à ses utilisateurs, elle continuera d'ajuster ses politiques en fonction des commentaires des utilisateurs et du public.

OpenAI fait également pression sur le gouvernement américain pour légaliser l'utilisation de contenu protégé par le droit d'auteur en vertu du principe de « fair use » - une disposition de la loi américaine sur le droit d'auteur qui autorise l'utilisation de parties d'œuvres protégées par le droit d'auteur sans autorisation.