Quelqu'un m'a-t-il ramené à la mémoire ? Les cloches sonnaient de quelque part au loin avec d'immenses mélodies. Je me laisse aller dans un ciel jaune ensoleillé. Le soleil a donc eu le temps de briller, même si la vie ne semble pas avoir eu le temps d’être paisible.
Je ne sais pas pourquoi le rêve de se perdre dans une campagne étrange se répète chaque nuit. Je m'inquiète même dans mes rêves. Les voitures pressées m'ont laissé derrière ! Les routes aussi m'ont abandonné. Je suis déconcerté, perdu dans une saison d'amour qui est partie et ne reviendra jamais, même si dehors la pluie et le soleil changent encore tranquillement de saison. Dans mon rêve, il y a une digue sinueuse et déserte, avec des pas instables à la recherche d'un endroit pour laver mes chagrins. Il y a un jardin où la pluie tombe sur les vignes de courges et de courges, l'ombre de quelqu'un qui se balance à la recherche d'un abri sous les avant-toits d'une maison en attendant une pluie grelottante...
-Illustration : LE DUY
Les saisons changeantes ont une lumière oblique du soleil qui me ramène à mon enfance avec l'ancien porche moussu de l'école du village. Après l'école, il s'est soudainement mis à pleuvoir. La pluie inhabituelle mouillait toute la rue déserte, les porches étaient assez larges mais il n'y avait aucun endroit où me cacher... Le tango lointain résonnait dans les yeux brillants de larmes. La première pluie de la saison a gelé les pousses de bambou nouvellement germées. Le soleil et la pluie passent et un jour, ils deviennent de solides tiges de bambou, s'étirant dans les tempêtes. Protégez-vous en silence, protégez-vous pour traverser tout cela...
Une enfance paisible s'est écoulée. Il y avait de longues nuits où je ne pouvais pas dormir, écoutant le vent souffler sur le toit de chaume à l'extérieur. La pluie s'est infiltrée dans le mur de boue, trempée, et la pluie a éclaboussé jusqu'à l'endroit où j'étais allongé. Allongé la nuit, je compte la pluie pour pouvoir marcher à nouveau demain matin sur la route inondée, je marche vers l'école avec les lèvres tremblantes à cause du froid et je plains quelqu'un qui porte un lourd fardeau sur ses épaules. Debout au milieu de la ville maintenant, je me sens plus désolé pour les gouttes de sueur qui sont suffisamment salées, trempées dans une vie de difficultés pour permettre à mon enfant de traverser les journées ensoleillées... Je suis toujours tourmenté car il semble qu'après plus de la moitié de ma vie, je ne puisse toujours pas apprendre les doux mots de l'amour. La pluie de ce jour-là peut-elle se connecter au ciel actuel pour que les saisons de l'amour ne soient plus perdues et solitaires...
La rue cet après-midi est à la fois familière et étrange. La rue murmure des pas qui passent, des adieux larmoyants et des promesses. La rue me rappelle l'anxiété de quelqu'un qui regarde le ciel sur le point de pleuvoir et qui a peur d'oublier d'emporter son parapluie bleu avec moi... J'ai choisi de rester dans les petits coins familiers pour laisser quelqu'un marcher sur tous les chemins. Quelle saison est la saison de l'amour... la saison du manque... la saison de l'oubli... Combien de fois ai-je tout nettoyé et tout rangé dans un coin profond de mon cœur. Mais je ne sais pas combien de fois je me suis balancé dans la rue, regardant tranquillement les gens passer rapidement. Puis, soudain, il a tendu la main pour me tenir la main pendant le voyage cahoteux. Le doux après-midi m'aide à cacher les larmes de tristesse qui coulent.
Comme le soleil et la pluie fidèles qui tombent sur cet endroit au cours des quatre saisons, la nostalgie se balance à chaque changement de saison dans la rue. C'est toujours le même sentiment, chaque fois que je me promène dans le vaste soleil et le vent, le soleil est derrière moi et la couleur verte fraîche continue d'apparaître devant moi. Un sentiment de paix m’envahit. Les doux souvenirs me donnent plus de force pour continuer les longs kilomètres à venir. Paisible comme à chaque fois que je retourne en enfance. Il y a un porche d'école de village couvert de mousse, un feu rouge dans la cuisine les jours de pluie et une paisible route de campagne où, à midi, des chansons folkloriques et des sons de hamac résonnent doucement. Il y a tout un ciel de désir dont je me demande quand il finira par s'apaiser...
Phuong Ngoc
Source : https://baoquangtri.vn/chao-nghieng-noi-nho-193383.htm
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