L'unité de missiles militaires nord-coréenne a organisé un exercice au large de la côte ouest du pays le 26 février, supervisé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Selon l'Agence centrale de presse coréenne (KCNA), l'exercice vise à « confirmer à l'ennemi la capacité de contre-attaque de l'armée nord-coréenne, l'état de préparation au combat de divers moyens de guerre nucléaire et à démontrer la fiabilité de la capacité de dissuasion nucléaire de Pyongyang ».

Lors de l'inspection du lancement du missile, M. Kim Jong-un a souligné l'objectif de protéger en permanence la souveraineté et la sécurité du pays avec un « bouclier nucléaire fiable » et a suggéré que la Corée du Nord fasse des efforts pour « faire des préparatifs plus complets pour la préparation au combat de la force nucléaire ».

KCNA a rapporté que le missile lancé lors du test a atteint sa cible après avoir volé plus de 1 500 km le long d'une trajectoire ovale, sans préciser le type de missile utilisé. Le matin du 28 février, l'armée sud-coréenne n'a pas confirmé le lancement de missile nord-coréen.

C'est la première fois que Pyongyang teste un missile de croisière depuis le 25 janvier. À l'époque, la Corée du Nord avait testé ce qu'elle appelait un missile de croisière stratégique guidé lancé depuis la mer, marquant le premier lancement de missile depuis l'entrée en fonction du président américain Donald Trump.

Le 8 février, Kim Jong-un a accusé les États-Unis d'être derrière les conflits internationaux, tout en évoquant une série de nouveaux plans visant à renforcer toutes les mesures de dissuasion et en réaffirmant la politique de la Corée du Nord visant à développer davantage sa force nucléaire.