Reuters a rapporté dans l'après-midi du 8 mars que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol venait d'être libéré, après que le tribunal a accepté sa requête de s'opposer au mandat d'arrêt et que le parquet n'a pas fait appel de la décision du tribunal.

Plus tôt, une équipe d'enquête spéciale avait déclaré avoir notifié le centre de détention de Séoul, dans la zone d'Uiwang, au sud de la capitale, de le libérer, un jour après que le tribunal du district central de Séoul a ordonné sa libération.

Suite au verdict ci-dessus, le président Yoon a été invité à continuer d'assister au procès depuis l'extérieur, selon l'AFP.

M. Yoon a été libéré 52 jours après que les enquêteurs l'ont arrêté et amené ici le 15 janvier, accusé d'incitation à la rébellion par la déclaration de la loi martiale le 3 décembre 2024.

Auparavant, le 25 février, M. Yoon Suk Yeol avait assisté à l'audience finale de destitution pour déterminer sa responsabilité dans la déclaration de la loi martiale en décembre 2024.

Il a été destitué par l’Assemblée nationale et si la Cour constitutionnelle de Corée du Sud le déclare coupable, il sera démis de ses fonctions. Dans le cas contraire, il sera réintégré.

Au tribunal, M. Yoon a présenté ses excuses au peuple mais a nié les accusations de rébellion, selon Yonhap. « Le parti d'opposition prétend que j'ai décrété la loi martiale pour instaurer une dictature et prolonger mon règne. Il s'agit d'un complot monté de toutes pièces pour m'accuser de rébellion », a poursuivi M. Yoon.

Il a déclaré qu'à cette époque, la Corée du Sud était confrontée à une « crise existentielle » et qu'il était urgent de reconnaître la situation et de prendre des mesures pour la surmonter.

Selon Yonhap, la décision du tribunal de libérer le président Yoon a déclenché un débat féroce entre le Parti du pouvoir populaire au pouvoir et le Parti démocrate de l'opposition.