Dans une lettre conjointe adressée le 22 mai à la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, et au commissaire européen à l'industrie, Thierry Breton, les marques ont déclaré : « Nos industries ont de sérieuses inquiétudes quant au fait que les solutions et les exigences imposées par le DMA pourraient accroître la discrimination. »

La loi sur les marchés numériques (DMA) de l'UE impose une liste de choses à faire et à ne pas faire à Google et à cinq autres géants de la technologie dans le but de donner aux utilisateurs plus de choix et à leurs concurrents une meilleure chance de rivaliser, mais de nombreuses marques craignent que les changements ne nuisent à leurs revenus.

« D’après les premières observations, ces changements risquent de compromettre gravement les revenus des ventes directes des entreprises en donnant davantage d’incitations aux puissants intermédiaires en ligne », indique la lettre.

Début mars, Google a déclaré que les changements apportés à son moteur de recherche Google donneraient aux grands agrégateurs et intermédiaires plus de trafic. À l’inverse, les hôtels, les compagnies aériennes, les commerçants et les restaurants verront leur trafic diminuer.

« Nous sommes préoccupés par le fait que l’enquête sur Google ne porte que sur le traitement équitable des services tiers, sans aucune équité envers les entreprises européennes qui proposent également leurs services sur Google », ont déclaré les groupes.

Ngoc Anh (selon Reuters)