Israël se prépare à lancer une riposte à l'attaque du 27 juillet contre un stade de football dans le plateau du Golan occupé, qui a tué 12 enfants. Israël accuse le mouvement Hezbollah, soutenu par l’Iran.
L'attaque du 28 juillet sur un terrain de football dans le plateau du Golan occupé par Israël, qui a tué 12 adolescents, risque d'être la « goutte d'eau qui fait déborder le vase » dans les tensions entre Israël et le Hezbollah. (Source : Getty Images) |
Le Times of Israel a rapporté le 29 juillet que le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant avait eu un appel téléphonique avec son homologue américain Lloyd Austin pour discuter de l'attaque.
M. Gallant a annoncé les résultats de l'enquête initiale menée par les Forces de défense israéliennes (FDI), qui a déterminé que l'attaque avait été causée par une roquette contenant 50 kg d'explosifs et qu'il y avait de nombreux signes indiquant que le mouvement Hezbollah au Liban avait lancé la roquette, malgré le fait que le mouvement ait nié toutes les allégations liées à l'incident.
L'incident a montré que le Hezbollah - que l'Iran appelle « l'axe de résistance » au Moyen-Orient - avait « considérablement intensifié ses opérations et devra en rendre compte », selon le ministre israélien de la Défense. Israël est déterminé à rétablir la sécurité à sa frontière nord et « fera payer un lourd tribut au Hezbollah ».
Au cours de l'appel téléphonique, les deux ministres ont également discuté des perspectives de parvenir à un cessez-le-feu et à un échange d'otages entre Israël et le mouvement Hamas dans la guerre dans la bande de Gaza.
Entre-temps, le même jour, l'agence de presse Reuters a cité le président élu iranien Masoud Pezeshkian lors d'un appel téléphonique avec le président français Emmanuel Macron affirmant que toute attaque israélienne contre le Liban serait confrontée à de « graves conséquences ».
De son côté, le président français a indiqué s'être entretenu auparavant avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et s'être engagé à « tout faire pour éviter le risque d'une nouvelle escalade du conflit dans la région, en échangeant des messages avec toutes les parties concernées ».
Du côté américain, malgré des signes clairs de la possibilité d'une propagation du conflit au Moyen-Orient après l'attaque sur le plateau du Golan, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, s'est dit confiant que ce risque pourrait être évité.
L'agence de presse AFP a cité M. Kirby disant que des responsables américains et israéliens ont eu des discussions à « plusieurs niveaux » au cours du week-end après l'attaque.
« Personne ne souhaite une guerre plus large et je suis convaincu que nous serons en mesure d’éviter une telle issue », a-t-il déclaré. Nous avons tous entendu parler de cette “guerre totale” à plusieurs reprises au cours des dix derniers mois. À l’époque, ces prédictions étaient exagérées. Franchement, nous pensons qu’elles le sont encore aujourd’hui.
En outre, des responsables de la Maison Blanche ont déclaré que la tension accrue n'affecterait pas les négociations de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où Israël combat le mouvement islamiste Hamas soutenu par l'Iran.
Source : https://baoquocte.vn/vu-tan-cong-cao-nguyen-golan-nguy-co-thanh-giot-nuoc-tran-ly-israel-va-iran-doi-dap-my-van-tu-tin-tranh-duoc-xung-dot-280632.html
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