Le président américain Joe Biden et le président chinois Xi Jinping lors de leurs entretiens à Lima, au Pérou, le 16 novembre. (Source : The New York Times)

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a confirmé le 16 novembre que lors d'une réunion avec le président chinois Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Lima, au Pérou, le président américain Joe Biden avait exprimé son inquiétude concernant les informations selon lesquelles des soldats nord-coréens participaient à des combats dans la province russe de Koursk.

S'adressant aux journalistes après la rencontre entre les dirigeants américains et chinois, M. Sullivan a déclaré : « Les deux dirigeants ont bien sûr également discuté des domaines de divergence et de tension dans les relations bilatérales, notamment des inquiétudes des États-Unis concernant le soutien de la Chine à l'industrie de défense russe.

Dans ce contexte, le président Biden a une fois de plus exprimé son inquiétude face aux informations selon lesquelles la Corée du Nord aurait déployé une force importante dans l'ouest de la Russie pour participer aux combats dans le conflit avec l'Ukraine.

Plus tôt, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait affirmé que les informations sur le mécontentement de la Chine à l'égard de la coopération étroite entre la Russie et la Corée du Nord visaient à provoquer une division entre Moscou et Pékin.

Le département d'État américain a accusé 10 000 soldats nord-coréens de participer à des opérations de combat aux côtés de l'armée russe dans la province de Koursk.

Dans le même temps, Moscou a souligné que Washington ne disposait d'aucune preuve permettant de confirmer la présence de soldats nord-coréens dans l'opération militaire spéciale.

Pyongyang a également rejeté les accusations des États-Unis et de leurs alliés selon lesquelles la nation d'Asie du Nord-Est enverrait des troupes en Russie.

Lors de sa rencontre avec le président Biden, le président Xi Jinping a également affirmé que la position de la Chine sur la question ukrainienne avait toujours été juste et droite.

Selon Xi Jinping, Pékin mène une diplomatie de navette et de conciliation pour promouvoir les pourparlers de paix, déployant tous les efforts pour la paix et visant la désescalade.

Le dirigeant a également souligné que la Chine ne permettrait pas que des conflits et de l'instabilité se produisent dans la péninsule coréenne et ne resterait pas les bras croisés lorsque sa sécurité stratégique et ses intérêts fondamentaux seraient menacés.

Entre-temps, les dirigeants du Japon et de la Corée du Sud ont exprimé le 16 novembre leur « profonde inquiétude » face aux récents développements de la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie, et ont convenu de coopérer bilatéralement et trilatéralement avec les États-Unis pour résoudre le problème.

Le Premier ministre japonais Ishiba Shigeru et le président sud-coréen Yoon Suk Yeol ont également confirmé lors d'une réunion au sommet lors de leur visite au Pérou en marge du sommet de l'APEC que les deux pays promouvraient des relations bilatérales globales, a déclaré le gouvernement japonais.