Exercice militaire conjoint entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud après un essai de missile nord-coréen. (Source : Reuters)

L'exercice conjoint intervient après que la Corée du Nord a lancé un missile balistique intercontinental (ICBM) le 31 octobre.

L'armée sud-coréenne a déclaré que les exercices trilatéraux États-Unis-Japon-Corée du Sud ont eu lieu dans les eaux à l'est de l'île de Jeju, au sud de la Corée du Sud, en réponse au lancement d'essai par la Corée du Nord de l'ICBM Hwasong-19 la semaine dernière.

Au cours des exercices, des avions de chasse de la Corée du Sud, des États-Unis et du Japon ont escorté des bombardiers lourds américains dans la zone où les zones d'identification de défense aérienne de la Corée du Sud et du Japon se chevauchent, selon le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) sud-coréen. Les exercices comprenaient également des bombardiers lourds attaquant une cible simulée pour démontrer des capacités « écrasantes ».

L'exercice impliquait des bombardiers nucléaires américains B-1B, des chasseurs sud-coréens F-15K et KF-16 et des avions de chasse japonais F-2.

Il s'agit du deuxième exercice aérien entre les trois parties cette année, dans le cadre des efforts conjoints visant à renforcer la coopération trilatérale en matière de sécurité contre les menaces nucléaires et balistiques croissantes de la Corée du Nord.

Le test d'ICBM effectué par la Corée du Nord la semaine dernière a été le premier lancement par Pyongyang d'un missile balistique à longue portée cette année, montrant des progrès dans son programme de missiles. Selon les observateurs, ce missile aurait volé plus haut et plus loin que tous les missiles précédents.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a qualifié cette action d'« action militaire appropriée » pour contrer les menaces à la sécurité extérieure posées par ses rivaux.