Alors que le premier sommet historique entre l'Union européenne (UE) et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) vient de se terminer, les dirigeants de l'UE se préparent à entamer deux jours de travail intense au milieu d'une série de questions mondiales brûlantes.
Le sommet historique UE-CCG a eu lieu à Bruxelles, en Belgique, le 16 octobre. (Source : Ministère des Affaires étrangères d'Oman) |
Sommet UE-CCG
Le 16 octobre, les dirigeants de l'UE et les représentants de six pays du CCG, dont l'Arabie saoudite, Bahreïn, les Émirats arabes unis (EAU), le Koweït, Oman et le Qatar, ont participé pour la première fois à un sommet.
Selon l'agence de presse AFP, les discussions lors de la conférence ont porté sur l'escalade des tensions entre Israël et les groupes armés à Gaza et au Liban, en particulier le risque de conduire à une guerre dans toute la région.
S'exprimant lors de la conférence, la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen, a souligné l'importance d'utiliser toutes les mesures diplomatiques pour empêcher l'expansion du conflit, affirmant qu'il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources possibles pour empêcher l'escalade dangereuse qui se produit au Moyen-Orient.
Mme von der Leyen a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » dans les zones de conflit. Dans le même temps, l'émir du Qatar Tamim bin Hamad Al-Thani, qui occupe actuellement le poste de président tournant du CCG, a souligné l'importance de la mission de trouver des solutions pacifiques aux conflits, en particulier à la question palestinienne.
Selon lui, il faut une solution durable et juste pour la Palestine.
Outre le Moyen-Orient, le sommet a également abordé d'autres crises, notamment le conflit militaire en Ukraine, les défis liés au commerce, à l'énergie et au changement climatique.
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a également participé activement aux discussions, en se concentrant sur les moyens de promouvoir la coopération économique et les solutions pour faire face au changement climatique entre les deux régions.
De son côté, le président du Conseil européen Charles Michel a souligné que les crises géopolitiques ont causé de graves dommages humanitaires et a appelé l'Europe et la région du Golfe à prendre des mesures plus drastiques pour changer le cours de l'histoire.
M. Michel a également commenté que l’avenir de l’Europe et des pays du Golfe sont étroitement liés.
L’un des points forts de la conférence a été le thème du renforcement des relations économiques entre l’UE et le CCG. L’UE est actuellement le deuxième partenaire commercial des États du Golfe, représentant 16 % des importations du CCG, principalement des équipements de transport et des véhicules.
Dans le même temps, l’UE est également le quatrième client du CCG, représentant 7,5 % des exportations du bloc, dont la plupart sont des hydrocarbures. Cependant, les négociations sur un accord de libre-échange entre les deux parties sont au point mort depuis des décennies.
Lors de la conférence, les dirigeants ont convenu de promouvoir la coopération en matière de commerce et d’investissement afin de promouvoir le développement durable et de minimiser les impacts négatifs des crises mondiales.
Sommet de l'UE
Les 17 et 18 octobre, 27 dirigeants des États membres de l'UE se réuniront à Bruxelles pour le sommet du bloc, au milieu d'une série de questions internationales et régionales urgentes qui posent des défis au bloc, notamment le conflit en Ukraine, la situation au Moyen-Orient, l'économie et les migrations.
L’Ukraine sera le sujet principal de cette réunion. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait présenter un plan pour mettre fin au conflit aux dirigeants de l'UE. Les pays européens discuteront également d’une initiative de paix, fondée sur les principes de la Charte des Nations Unies et du droit international.
Le président du Conseil européen, Michel, espère que les États membres travailleront ensemble pour trouver une solution unifiée afin d'élaborer une feuille de route pour la paix et de poursuivre le soutien financier à l'Ukraine. L'UE s'est engagée à fournir environ 45 milliards d'euros (50 milliards de dollars) d'ici la fin de 2024 pour soutenir les besoins militaires, budgétaires et de reconstruction de l'Ukraine.
La réunion portera également sur la situation au Moyen-Orient, devenue désastreuse à mesure que les combats et les problèmes humanitaires à Gaza et au Liban s'aggravent. Le Conseil européen appellera à un cessez-le-feu immédiat, donnera la priorité à la résolution de la question des otages et appellera toutes les parties à respecter le droit international.
En outre, le Conseil européen réaffirmera son ferme soutien à l’ONU et appellera à la protection de son personnel et des travailleurs humanitaires.
Les questions économiques étaient également au cœur de la réunion, avec pour objectif de renforcer la compétitivité et la résilience économique de l'UE. Les dirigeants discuteront de la mise en œuvre d’un accord ambitieux sur la concurrence, élaboré lors d’un sommet en avril.
La question de l’immigration sera au cœur de l’ordre du jour de ce sommet. Alors que les États membres de l’UE ajustent progressivement leurs politiques migratoires, de nombreux dirigeants ont adopté une position plus dure, reflétant le climat politique actuel en Europe.
Ce sommet constituera un test crucial pour l’unité de l’UE. Les dirigeants devront trouver un équilibre entre la protection des frontières et le respect des valeurs humanitaires, tout en coopérant plus efficacement sur les questions migratoires et en identifiant des mesures pour maintenir la sécurité et la stabilité dans la région.
Source : https://baoquocte.vn/hoi-nghi-thuong-dinh-lich-su-eu-gcc-nong-cung-trung-dong-cac-lang-dao-chau-au-buoc-vao-phep-thu-hai-ngay-ve-tinh-doan-ket-290369.html
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