La Fédération vietnamienne du commerce et de l'industrie (VCCI) a répondu au ministère des Finances concernant la demande de commentaires sur la proposition d'élaboration d'un projet de résolution de l'Assemblée nationale sur la réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (ci-après dénommé le projet).
VCCI estime que la politique de réduction de la taxe sur la valeur ajoutée de 10% à 8% mise en œuvre récemment a eu de nombreux impacts positifs sur l'économie vietnamienne.
Dans un contexte de nombreuses difficultés économiques, la poursuite de la politique de réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de juillet à fin 2024 est extrêmement nécessaire.
Toutefois, selon la VCCI, les entreprises rencontrent de nombreuses difficultés lors de l'application de cette politique, principalement liées à la classification des biens soumis à une taxe de 10 % et de ceux dont la taxe est réduite à 8 %.
Bien que le gouvernement ait publié le décret 15/2022/ND-CP et le décret 44/2023/ND-CP fournissant des orientations, le processus de mise en œuvre reste confus.
Ces deux décrets sont basés sur les codes des secteurs économiques du Vietnam, alors que ce document a été principalement utilisé à des fins statistiques et est rarement considéré comme la base pour déterminer les droits et obligations des entreprises.
Il est très difficile de spécifier des groupes de biens et de services, surtout dans les cas où il n’existe pas de loi spécialisée.
Par exemple, le groupe des biens de télécommunications et de technologies de l’information est très difficile à définir car il n’existe pas de définition claire dans d’autres documents juridiques.
De nombreux autres types de biens et services sont également confrontés à des difficultés de classification, comme la production de produits métalliques préfabriqués et la production chimique, qui sont très générales et difficiles à classer.
De nombreuses entreprises consultent les annexes des décrets 15 et 44 mais n’osent pas confirmer si leurs biens et services sont soumis à un taux d’imposition de 10 % ou de 8 %.
Certaines entreprises ont interrogé les autorités fiscales, les autorités douanières et le ministère des Finances, mais ces agences ont également donné des réponses très générales, telles que « L'entreprise est priée de se baser sur la décision n° 43/2018/QD-TTg du Premier ministre, de comparer les codes produits des biens et services fournis par l'entreprise avec les codes produits des biens et services des annexes I, II, III publiées avec le décret n° 44/2023/ND-CP pour se conformer à la réglementation ».
« La difficulté de déterminer le taux d’imposition de 8% ou 10% entraîne de nombreux coûts sociaux et augmente les risques des activités de production et d’affaires », a commenté le VCCI.
Selon le VCCI, de nombreuses entreprises ont indiqué qu'elles avaient dû embaucher des comptables supplémentaires pour ajuster les factures et les livres afin de correspondre au nouveau taux d'imposition.
De nombreuses entreprises ont indiqué avoir négocié et convenu avec leurs clients sur la quantité, la qualité et le prix, mais n’avoir pas convenu du taux de taxe de 8 % ou 10 %, de sorte qu’elles ne peuvent pas signer le contrat.
Il y a eu des cas où des entreprises mettant en œuvre des contrats de construction ont eu des différends avec des partenaires lors de la finalisation des paiements simplement parce que les deux parties ont des points de vue différents sur les taux d'imposition.
Pour les raisons susmentionnées, il est recommandé que l’organisme de rédaction envisage la possibilité de réduire la taxe sur la valeur ajoutée pour tous les types de biens et services de 10 % à 8 %.
Sagesse
Source : https://www.nguoiduatin.vn/vcci-doanh-nghiep-con-vuong-mac-khi-ap-dung-chinh-sach-giam-thue-gtgt-a665028.html
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