La proposition de la Cour pénale internationale (CPI) du 20 mai d'arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré l'opposition des États-Unis et du Royaume-Uni.
Le siège de la Cour pénale internationale (CPI) aux Pays-Bas. (Source : Reuters) |
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a déclaré avoir demandé à la Chambre préliminaire I de la CPI d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois hauts dirigeants du Hamas, Yahya Sinwar, Mohammed Deif et Ismail Haniyeh, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Après la décision susmentionnée, l’Afrique du Sud a exprimé sa satisfaction, soulignant que la loi doit être appliquée de manière égale à tous afin de maintenir l’état de droit international et de protéger les droits des victimes.
Cependant, l'AFP a rapporté que le président américain Joe Biden a critiqué la proposition d'arrêter le dirigeant israélien comme étant « scandaleuse ». « Peu importe ce que ce procureur insinue, il n’y a aucune équivalence entre Israël et le Hamas », a souligné le dirigeant.
Le même jour, un porte-parole du Premier ministre britannique Rishi Sunak a déclaré que la décision du procureur de la CPI n'avait pas aidé à mettre fin aux combats, à sauver les otages ou à fournir une aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Le 21 mai, l'agence de presse TASS a cité une déclaration du président de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, affirmant que les législateurs américains envisageaient d'imposer des sanctions à la CPI si l'agence émettait un mandat d'arrêt contre le Premier ministre israélien Netanyahu.
« En l'absence de leadership de la Maison Blanche, le Congrès américain envisagera toutes les options, y compris les sanctions, pour punir la CPI et garantir que ses dirigeants subissent les conséquences s'ils agissent », a déclaré M. Johnson dans un communiqué.
« Si la CPI est autorisée à menacer les dirigeants israéliens, les dirigeants américains pourraient être les prochains », a déclaré le président de la Chambre des représentants des États-Unis. « La CPI n’a aucune juridiction sur Israël ou les États-Unis, et la décision sans fondement et illégale d’aujourd’hui sera condamnée dans le monde entier. »
M. Johnson a également déclaré que la décision de la CPI assimilait les responsables israéliens au Hamas.
Source : https://baoquocte.vn/cong-to-vien-icc-xin-lenh-nong-bat-giu-thu-tuong-israel-my-anh-phan-phao-washington-doa-ra-don-tra-dua-de-bao-ve-dong-minh-trung-dong-272039.html
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