Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que son pays cherchait à accéder aux armes nucléaires et à d'autres armes non conventionnelles, notamment en rejoignant une initiative nucléaire conjointe française.
S'exprimant devant la Chambre des représentants polonaise le 7 mars, le Premier ministre Tusk a déclaré : « Nous devons comprendre que la Pologne doit chercher à accéder aux capacités les plus avancées, y compris celles liées aux armes nucléaires et aux armes non traditionnelles modernes... Il s'agit d'une course à la sécurité, pas à la guerre. »
Les dirigeants européens s'engagent à se réarmer, la France prête à étendre son « parapluie nucléaire »
Le Premier ministre Tusk a déclaré que la Pologne était en pourparlers sérieux avec la France au sujet de la protection sous le « parapluie nucléaire » de Paris. Dans le même temps, le dirigeant polonais a noté qu'il tiendrait des consultations détaillées avec le ministère de la Défense et l'état-major général sur les conséquences concrètes de la participation de Varsovie à cette initiative.
Plus tôt, le 5 mars, le président français Emmanuel Macron avait évoqué les menaces croissantes pesant sur l’Europe et la France, notamment de la part de la Russie. M. Macron a également évoqué la possibilité de placer les pays européens sous la protection de la dissuasion nucléaire française.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk à Bruxelles, en Belgique, le 6 mars 2025
Selon Politico , la forte expansion militaire de la Pologne intervient dans un contexte d'inquiétudes croissantes en Europe selon lesquelles le président américain Donald Trump « tourne le dos » à ses alliés occidentaux.
En plus de l'évolution vers l'arme nucléaire, le Premier ministre Tusk a également parlé d'un renforcement significatif des forces militaires conventionnelles de la Pologne. « D’ici la fin de l’année, nous voulons avoir un modèle prêt pour que chaque homme adulte en Pologne soit entraîné au combat et que cette force de réserve soit capable de répondre à d’éventuelles menaces », a déclaré M. Tusk.
Ce plan fait partie d’un effort visant à constituer une armée de 500 000 hommes pour faire face à la menace polonaise. L'armée polonaise compte actuellement environ 200 000 soldats, ce qui en fait la troisième plus grande force de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) après les États-Unis et la Turquie.
Concernant l'Ukraine, M. Tusk a affirmé que les troupes polonaises ne seront pas envoyées en Ukraine pour surveiller un éventuel accord de paix, comme l'envisagent la France et la Grande-Bretagne. M. Tusk a également déclaré que l’Europe manque actuellement d’unité et de volonté d’agir ensemble.
Récemment, les dirigeants européens ont convenu d’augmenter les dépenses de défense et de construire une défense européenne commune. En réponse aux développements ci-dessus, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a condamné le projet de l'Union européenne (UE) d'augmenter les dépenses de défense, le qualifiant de voie menant à la confrontation et entravant les efforts de paix avec l'Ukraine, selon RT.
Source: https://thanhnien.vn/ba-lan-huong-toi-vu-khi-hat-nhan-xay-dung-quan-doi-nua-trieu-nguoi-185250308084113736.htm
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