La valeur marchande de l'indice S&P 500 à son apogée le 19 février était de 52,06 billions de dollars, selon CNBC le 14 mars, citant des données de FactSet, un site qui suit l'activité du marché boursier américain.

À la clôture des échanges le 13 mars, le S&P 500, indicateur de la santé de l'économie américaine, avait chuté à 46 780 milliards de dollars, en baisse de plus de 10 % par rapport au 19 février, soit environ 5 280 milliards de dollars en trois semaines.

La forte baisse de l'indice S&P 500 est survenue alors que le président américain Donald Trump a ouvert une guerre commerciale en imposant des tarifs douaniers et des droits réciproques à certains des principaux partenaires commerciaux du pays.

Les observateurs ont également noté des signes de ralentissement de la croissance économique, depuis les enquêtes sur le sentiment des consommateurs jusqu'aux sombres perspectives commerciales des géants de la vente au détail comme Walmart.

« Alors que beaucoup pensent qu'il est trop tôt pour parler de récession, il existe une inquiétude généralisée concernant les politiques erratiques de la nouvelle administration », a déclaré le stratège Emmanuel Cau de Barlays, cité par CNBC le 14 mars.

Un autre facteur contribuant à la performance inquiétante du marché boursier provient des développements de l’intelligence artificielle. Depuis le 19 novembre 2024, les actions Nvidia ont chuté de 17 % et les actions MAGS (un fonds négocié en bourse qui détient sept grands noms de la technologie américaine) ont chuté de 19 %.

Le fait que les actions liées à l’IA aient atteint des sommets avant de chuter jusqu’à 10 % au cours des trois dernières semaines a suscité des inquiétudes quant à la surévaluation du marché boursier. Certaines actions ont parfois atteint des capitalisations boursières de plus de 3 000 milliards de dollars.