La probabilité qu'un astéroïde percute la Terre est la plus élevée de l'histoire de la NASA

Le Centre d'études des objets géocroiseurs (CNEOS) de la NASA calcule désormais la probabilité que l'astéroïde 2024 YR4 entre en collision avec la Terre en 2032 à 3,1 %, soit une chance sur 32, selon l' Independent du 19 février.

Depuis sa découverte le 27 décembre 2024, 2024 YR4 a reçu plusieurs mises à jour de la NASA, la plus récente faisant état d'une probabilité de 2,6 %. Fin janvier, le risque de collision n'était plus que de 1 %.

Ces changements sont le résultat d'efforts d'observation plus détaillés, permettant aux scientifiques d'avancer avec des propositions visant à intervenir sur la trajectoire de l'astéroïde si nécessaire.

Bien qu'il soit presque certain que l'astéroïde ne frappera pas la Terre en 2032, les recherches ont permis aux scientifiques de construire ce que l'on appelle des couloirs de risque d'impact, qui montrent que plus de 100 millions de personnes vivent dans des zones qui pourraient être détruites si 2024 YR4 frappe réellement la Terre.

Le CNEOS de la NASA classe actuellement 2024 YR4 comme une menace de 3/10 sur l'échelle de risque d'impact de Turin. Le seul astéroïde classé plus haut que 2024 YR4 est Apophis, qui avait suscité une inquiétude mondiale en 2004.

Apophis avait initialement été noté 4/10, avant d'être rétrogradé car les observations ont montré que l'astéroïde ne pourrait pas menacer la Terre pendant au moins un siècle.

Un astéroïde de niveau 10 est suffisamment puissant pour provoquer une catastrophe mondiale, comme l’astéroïde qui a anéanti les dinosaures il y a 66 millions d’années.

Les scientifiques estiment que 2024 YR4 mesure entre 40 et 90 mètres, en se basant sur la luminosité de l'astéroïde.

2024 YR4 s'éloigne désormais de la Terre et devrait disparaître de la vue des astronomes en avril. C'est pourquoi les chercheurs accélèrent leurs observations afin d'obtenir un maximum d'informations avant sa disparition.

Après cela, les possibilités de recherche ne reviendront qu’en 2028, et il sera peut-être alors trop tard pour intervenir.