Selon un correspondant de VNA à Genève, s'exprimant en marge de la 57e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le secrétaire permanent du Conseil mondial de la paix (CMP), Iraklis Tsavdaridis, a évalué la politique cohérente du Vietnam en matière de protection et de promotion des droits de l'homme.

M. Iraklis Tsavdaridis a déclaré qu'il croyait fermement que le Vietnam, qui se prépare à célébrer de nombreuses fêtes importantes en 2025, se concentre toujours sur les droits de l'homme et la protection des droits de l'homme.

Tout d’abord, le droit de vivre en paix, le droit au bien-être, le droit à une vie prospère, le droit à l’amélioration quotidienne des conditions de vie. Cela se voit clairement dans le fait que le Vietnam a réussi à faire reculer l’extrême pauvreté dans le passé.

Selon M. Tsavdaridis, il s’agit à ce jour des plus grandes avancées du Vietnam en matière de droits de l’homme. En outre, le Vietnam améliore également rapidement son classement selon les normes internationales, malgré de nombreuses difficultés dans le processus de construction et de développement du pays.

« En tant que membre du Conseil mondial de la paix, nous soutenons le droit du peuple vietnamien à choisir sa propre voie de développement et d'amélioration. C'est pourquoi nous sommes ici (pour assister à la session d'adoption des résultats du quatrième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) du Vietnam), pour soutenir et exprimer notre solidarité avec le Vietnam, un pays résilient, ainsi que pour constater les progrès considérables réalisés par le Vietnam dans son développement, garantissant prospérité, bonheur et bien-être à sa population », a-t-il souligné.

La réunion sur l'adoption des résultats du quatrième cycle de l'Examen périodique universel (EPU) pour le Vietnam a attiré l'attention et l'inscription d'environ 90 représentants de pays, d'organisations internationales et d'organisations non gouvernementales (ONG) dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), y compris des ONG vietnamiennes.

En réponse à une question d'un journaliste de VNA sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, Mme Nguyen Thuy Hien, directrice adjointe du Centre pour les femmes et le développement (CWD), a déclaré : « L'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes sont aujourd'hui des questions d'intérêt commun pour les pays, car elles constituent l'un des piliers du développement durable. Comme dans mon discours, j'ai clairement exposé les efforts du gouvernement pour promouvoir l'égalité des sexes, les droits des femmes et des enfants comme une question transversale, ainsi que pour créer les conditions et les opportunités permettant aux organisations sociopolitiques et aux organisations non gouvernementales de participer et de contribuer à la promotion de l'égalité des sexes et à l'avancement des femmes. Le Centre pour les femmes et le développement est une organisation dépendant de l'Union des femmes vietnamiennes. Cette dernière a mis en œuvre de nombreuses activités pour soutenir les femmes dans leur développement global. L'Union des femmes vietnamiennes joue également un rôle important dans la réduction de la pauvreté et participe à des programmes ciblés. Les activités de l'association contribuent activement à la mise en œuvre des engagements internationaux relatifs aux femmes, à l'égalité des sexes et au développement auxquels le Vietnam participe. Récemment, le CWD a été invité à formuler des avis sur le rapport d'évaluation de la mise en œuvre de la loi sur Égalité des sexes, ainsi que pour apporter des avis sur le projet de loi révisé sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains, qui devrait être adopté lors de la prochaine session de l'Assemblée nationale... En particulier, le CWD exploite et reproduit actuellement un modèle d'abri appelé Peaceful House pour soutenir les femmes et les enfants qui ont subi des violences domestiques, des abus sexuels et la traite avec un ensemble de services d'urgence, essentiels et complets pour les aider à s'intégrer dans la société de manière durable.

Dans le même temps, Mme Duong Thi Nga, représentante de la Fondation pour la paix et le développement du Vietnam, a déclaré que cette organisation se concentre sur l'éducation et l'équipement des gens en matière de droits de l'homme, la sensibilisation sociale et l'aide aux différents groupes de personnes pour exercer leurs droits.

Elle a affirmé : « Grâce aux cycles de l'EPU, nous avons constaté la coordination et l'ouverture des ministères et secteurs concernés. Nous disposons de canaux et de mécanismes d'information pour promouvoir notre rôle dans des forums importants, tels que le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. En particulier, concernant le processus d'évaluation des réalisations du Vietnam en matière de droits de l'homme, nous avons non seulement participé à la session de Genève, mais également à un long processus de consultations gouvernementales, ainsi qu'à des consultations avec des groupes cibles, ou à des recherches. Je pense que ce quatrième cycle est une opportunité pour les organisations sociales en général, et la Fondation vietnamienne pour la paix et le développement en particulier, d'apporter des contributions concrètes à ce processus commun. »