L'exercice annuel Freedom Shield entre les armées sud-coréenne et américaine devrait débuter lundi et durer jusqu'au 20 mars. Selon l'armée sud-coréenne, l'objectif de cet exercice est de renforcer la préparation au combat de l'alliance pour faire face aux menaces de la Corée du Nord.

La Corée du Nord demande depuis longtemps l’annulation des exercices, les considérant comme une préparation à une invasion.

"Il s'agit d'une provocation dangereuse qui pousse à l'extrême la situation tendue dans la péninsule coréenne. Un petit incident, comme un tir accidentel, pourrait déclencher un conflit militaire entre les deux parties", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères dans un communiqué.

Dans un contexte de tensions croissantes, la Corée du Nord a mené une série de tests de missiles ces derniers mois et a intensifié sa coopération militaire avec la Russie. Pendant ce temps, les États-Unis et la Corée du Sud continuent d’insister sur le fait que ces exercices sont de nature purement défensive et ne visent pas à provoquer une guerre.

Les experts estiment que l'exercice Freedom Shield de cette année pourrait inclure des simulations de situations de conflit réelles sur la péninsule coréenne, dans un contexte d'activités militaires croissantes de Pyongyang et de tests d'armes avancées.

Pendant ce temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies continue de se trouver dans l’impasse quant à la prise de mesures sur la question de la Corée du Nord, en raison de désaccords entre les grandes puissances telles que les États-Unis, la Chine et la Russie sur la manière de gérer le problème.

Cao Phong (selon KCNA, CNA)