Le 13 juin, RT a cité la déclaration du président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion au Kremlin, selon laquelle l'Ukraine avait lancé une contre-attaque à grande échelle mais avait échoué sur tous les fronts et avait subi des pertes catastrophiques.

Le président russe a ajouté que les forces ukrainiennes avaient perdu des dizaines de chars et des centaines de véhicules blindés lors d'attaques sur leurs lignes au cours de la semaine dernière. M. Poutine a également souligné que l'armée ukrainienne n'avait obtenu aucun succès au cours de la première semaine de la campagne de contre-offensive.

Selon le président Poutine, les forces russes dans l’est de l’Ukraine sont confrontées à quatre attaques ennemies en même temps. L’armée ukrainienne a engagé dans la bataille toutes les forces dont elle dispose, y compris des unités entraînées et équipées par l’Occident.

Cependant, la campagne a entraîné d’énormes pertes en hommes et en équipements pour Kiev. Le président russe a estimé que l’Ukraine avait perdu « au moins 160 chars et 360 véhicules blindés ». La quantité d’équipement militaire détruite par l’armée russe représente 25 à 30 % du total des équipements militaires occidentaux fournis à l’Ukraine.

« Il y a aussi des dégâts que nous ne voyons pas, qui sont le résultat de frappes à longue portée avec des armes de haute précision », a déclaré Poutine, affirmant que les pertes réelles de l'Ukraine pourraient être plus élevées que le chiffre qu'il a donné.

Concernant les pertes de forces des deux côtés, M. Poutine a déclaré que les pertes russes étaient « 10 fois inférieures » à celles des forces ukrainiennes.

Le président russe a également réitéré que les « objectifs fondamentaux » de l'opération militaire russe en Ukraine restent les mêmes et que le Kremlin n'a pas l'intention de les modifier. Dans le même temps, M. Poutine a affirmé que Moscou « cherche sincèrement » à parvenir à un accord avec Kiev et à résoudre les différends liés aux anciennes régions du sud-est de l'Ukraine, ainsi qu'aux régions qui ont été annexées à la Russie fin 2022.

Faisant référence aux attaques transfrontalières de l'Ukraine vers les régions du sud, le président Poutine a déclaré que la Russie aurait pu mieux se défendre.

« Bien sûr, ce n’est pas une bonne chose, mais en principe, on peut supposer comment l’ennemi agira et être mieux préparé », a-t-il déclaré, faisant référence aux récentes attaques dans la région de Belgorod.

Selon le chef du Kremlin, il n'y a actuellement aucune raison pour que la Russie impose un statut spécial ou une loi martiale. M. Poutine a également affirmé que la Russie n’avait actuellement pas besoin de mobiliser des forces supplémentaires pour participer à la campagne en Ukraine.

Après une longue période de campagne de contre-offensive, l'armée ukrainienne a finalement lancé une contre-offensive le 4 juin. Jusqu'à présent, les efforts de Kiev n'ont apporté que peu de changements sur les lignes de front.

Le ministère russe de la Défense avait précédemment annoncé que les forces ukrainiennes avaient perdu des dizaines de pièces d'équipement militaire lors de récentes contre-attaques, notamment des chars et des véhicules blindés fournis par l'Occident. Des vidéos l'accompagnaient, montrant les forces russes attaquant avec succès du matériel lourd ukrainien.

Le 13 juin, le ministère russe de la Défense a également publié une vidéo montrant des soldats russes capturant un char de combat principal Leopard 2 de fabrication allemande et un véhicule de combat d'infanterie Bradley de fabrication américaine.

Tra Khanh (Source : RT ; Reuters)