« Nous poursuivrons un engagement constructif avec le monde basé sur la dignité, l’intelligence et la sagesse », a souligné M. Pezeshkian. Sa victoire a suscité l’espoir d’une amélioration des relations de l’Iran avec l’Occident et d’un apaisement des tensions nucléaires.

Cependant, il a pris ses fonctions dans un contexte d’escalade des tensions au Moyen-Orient, avec des conflits entre Israël et le Hamas, ainsi qu’avec le Hezbollah au Liban. L'Iran accuse les États-Unis de soutenir les actions d'Israël à Gaza.

Lors de son investiture, Pezeshkian a critiqué : « Ceux qui fournissent des armes qui tuent des enfants ne peuvent pas enseigner aux musulmans l'humanité. »

M. Pezeshkian devrait annoncer la composition du gouvernement dans deux semaines, en remplacement du leader de la ligne dure Ebrahim Raisi, décédé dans un accident d'hélicoptère en mai.

En tant qu’autorité suprême, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a le dernier mot sur toutes les questions d’État, y compris la politique étrangère et nucléaire. Il approuvera également les choix de Pezeshkian pour les postes clés du cabinet tels que les ministres des Affaires étrangères, du Pétrole et du Renseignement.

M. Pezeshkian fait face à la pression occidentale concernant le programme nucléaire iranien et à un mandat pour lever les sanctions américaines. Les négociations indirectes avec Washington sont au point mort depuis 2022.

« Mon gouvernement ne succombera jamais à l’intimidation et à la pression… et le peuple iranien doit être respecté », a-t-il déclaré.

Cao Phong (selon Reuters, CNA)