En visite en Iran, qu'attend le dirigeant de l'AIEA du programme nucléaire de Téhéran ?

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi (à droite), effectue une visite de travail de deux jours à Téhéran. (Source : IRNA)

Le chef de l'AIEA s'est entretenu avec le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (AEOI), Mohammad Eslami, le matin du 14 novembre et a assisté à une conférence de presse conjointe.

Plus tôt, le 11 novembre, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires juridiques et internationales, Kazem Gharibabadi, a déclaré que M. Grossi rencontrerait le président iranien Masoud Pezeshkian et le ministre des Affaires étrangères Seyed Abbas Araghchi au cours de sa visite de deux jours.

Le directeur général de l'AIEA tente d'obtenir la coopération de l'Iran pour la surveillance des installations nucléaires. Cependant, ces efforts n'ont pas donné de résultats probants et, avec le retour au pouvoir du président élu américain Donald Trump, les analystes estiment que Washington rétablira sa politique de pression maximale sur l'Iran.

L'Iran a signé l'accord sur le nucléaire, connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), avec les puissances mondiales en juillet 2015 en échange de la levée des sanctions. Cependant, les États-Unis se sont retirés de l'accord en mai 2018, réimposant les sanctions et obligeant l'Iran à réduire certains de ses engagements nucléaires.