Le 18 novembre, l'agence de presse TASS a rapporté que la société d'énergie nucléaire d'État de la Fédération de Russie (Rosatom) avait annoncé qu'elle continuerait à fournir de l'uranium à tous les pays clients, à l'exception des États-Unis.
Centrale nucléaire de Rostov en Russie. (Source : TASS) |
Plus tôt, le 17 novembre, la Russie avait imposé des restrictions temporaires sur l'exportation d'uranium enrichi vers les États-Unis, invoquant l'interdiction de Washington d'importer ce produit à Moscou.
Plus précisément, en mai, le président Joe Biden a promulgué un décret interdisant l’importation d’uranium enrichi en provenance de Russie, bien que Washington soit également en mesure d’accorder des exemptions en cas de préoccupations concernant l’approvisionnement.
La loi entre en vigueur dans 90 jours et restera en vigueur jusqu’en 2040.
Il existe toutefois une exception : d’ici janvier 2028, dans le cas où aucun autre approvisionnement n’est disponible, ou si l’importation de combustible en provenance de Moscou répond aux intérêts nationaux des États-Unis, le ministère de l’Énergie peut délivrer une licence pour importer de l’uranium en provenance de Russie.
De nombreuses sources estiment que la décision de la Russie n’est qu’un acte symbolique de représailles.
La Russie est le sixième producteur mondial d’uranium.
Selon l'agence nucléaire américaine, la Russie détient environ 44 % de la capacité mondiale d'enrichissement d'uranium et environ 35 % des importations de combustible nucléaire de Washington provenaient auparavant de Moscou.
Source : https://baoquocte.vn/tap-doan-nang-luong-nguyen-tu-nga-tu-choi-ban-uranium-cho-my-washington-da-di-nhanh-hon-294218.html
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