Le 30 novembre, l'armée syrienne a annoncé un « retrait temporaire » de la ville d'Alep, dans le nord du pays, pour préparer une contre-attaque contre les forces rebelles.

L'armée syrienne a déclaré que le retrait susmentionné faisait partie d'un effort de redéploiement des forces en attendant l'arrivée des renforts pour lancer une contre-attaque.

L'armée syrienne a également admis que les combattants rebelles avaient capturé de « vastes zones » d'Alep, tandis que des dizaines de soldats ont été tués et blessés dans des combats à grande échelle.

Le gouvernement de Damas a déclaré que des « organisations terroristes armées » avaient lancé des « attaques à grande échelle depuis plusieurs directions sur les fronts d'Alep et d'Idlib », entraînant de violents combats dans une zone de plus de 100 kilomètres de long.

Les forces rebelles avaient déclaré plus tôt avoir atteint le centre d'Alep - la deuxième plus grande ville de Syrie - après une attaque surprise contre des villes contrôlées par le gouvernement.

Les rebelles dirigés par Hayat Tahrir al-Sham ont lancé une attaque à grande échelle sur plus de 50 villes et villages en route vers la province d'Alep, dans le nord de la Syrie, depuis le 27 novembre, marquant la première fois qu'Alep est attaquée depuis 2016, lorsque les forces gouvernementales ont repris le contrôle des rebelles.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, a déclaré le 29 novembre que des hommes armés avaient utilisé des véhicules aériens sans pilote (UAV) lors des attaques, détruisant un hélicoptère sur une base aérienne dans le sud-est d'Alep. Les affrontements entre l'armée syrienne et les rebelles ont fait des centaines de victimes.

La télévision d'État syrienne a nié que les rebelles aient pris la ville d'Alep et a déclaré que l'armée syrienne continuait à repousser les attaques et avait infligé de lourdes pertes aux rebelles dans la campagne d'Alep et d'Idlib.