La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a annoncé que Moscou retiendrait une partie de sa contribution à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Mme Zakharova a réaffirmé que les contributions régulières au budget de l’OIAC sont une obligation pour chaque État partie à la Convention sur les armes chimiques.

Dans le même temps, elle a souligné : « La Russie, avec un certain nombre de partenaires, continuera de retenir une partie de la contribution allouée par le Secrétariat technique de l'OIAC pour financer l'équipe d'enquête et pour identifier la démarche illégale imposée par les États-Unis et leurs pays satellites pour mener des activités illégales dans l'intérêt du collectif occidental. »

« Nous considérons que notre tâche est de restaurer l'autorité passée de l'organisation à l'avenir et de protéger l'intégrité de la Convention sur les armes chimiques », a déclaré le représentant du ministère russe des Affaires étrangères. Selon elle, Moscou quittera le Conseil exécutif de l'OIAC en mai mais restera un observateur pour protéger systématiquement ses intérêts nationaux dans des domaines importants tels que l'industrie chimique.

Le Conseil exécutif de l’OIAC est composé de 41 membres, élus pour un mandat rotatif de deux ans. Les places sont réparties selon les groupes régionaux : Afrique et Asie - 9 membres chacun, Europe de l'Est - 5, Amérique latine et Caraïbes - 7, Europe occidentale et autres pays - 10. Une autre place est occupée par l'un des pays des groupes latino-américain et asiatique, respectivement.

Dans un autre développement, le service de presse de la flotte de la mer Noire de la marine russe a publié une déclaration indiquant que les navires de guerre de la flotte ont mené des exercices pour repousser les attaques de véhicules aériens sans pilote (UAV).

Le communiqué confirme : « L'équipage de la flotte de la mer Noire a effectué des exercices pour protéger la base navale et les installations civiles de la ville de Sébastopol contre les attaques de drones ennemis. »

Selon le scénario de l'exercice, les unités de combat de la flotte de la mer Noire ont reçu des informations sur un groupe de drones originaires d'Ukraine et se dirigeant vers la Crimée. Immédiatement, l'alarme fut envoyée aux navires de guerre de la flotte.

« Les marins se sont entraînés à détecter et à intercepter les véhicules d'attaque ennemis en utilisant à la fois des armes et des équipements antiaériens embarqués sur les navires, ainsi que des armes légères et des systèmes de missiles de défense aérienne portables », indique le communiqué.

(selon TASS, Sputnik)