Neuralink a implanté des puces chez deux patients en une journée pour la première fois

Cet événement est considéré comme une étape importante dans le développement et la commercialisation de la technologie d'interface cerveau-ordinateur de Neuralink, ouvrant la perspective d'une application généralisée dans le traitement des maladies neurologiques graves.

Selon des informations actualisées publiées le matin du 21 juillet, heure des États-Unis, deux patients, identifiés comme les patients numéro 8 et numéro 9, se sont vu implanter une puce électronique appelée « Link » au cours du week-end. Ce dispositif, de la taille d'une pièce de monnaie, est implanté dans le cerveau humain par chirurgie invasive.

Bien que Neuralink n'ait pas révélé l'heure exacte de l'intervention, elle a confirmé que les deux interventions ont eu lieu le même jour. Les deux patients se rétablissent bien et sont de bonne humeur.

Selon Neuralink, l'implant de la société est doté de fibres « ultrafines » qui aident à transmettre des signaux dans le cerveau du patient qui a implanté le dispositif.

Le milliardaire Elon Musk, qui a cofondé Neuralink en 2016, a souligné que cette technologie pourrait apporter « des changements révolutionnaires à des millions, voire des milliards de personnes ».

La technologie d’implant neuronal de Neuralink est actuellement testée sur des patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou de lésions de la moelle épinière cervicale, des maladies qui peuvent gravement altérer la capacité d’un patient à se déplacer et à communiquer.

À long terme, Neuralink vise à étendre son traitement à des troubles neurologiques plus courants comme l’anxiété, la dépression ou encore des cas de perte de vision.

En mai 2023, la Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé Neuralink à tester des implants de puces dans le cerveau humain. Puis, en septembre, Neuralink a été autorisée à recruter des patients paralysés pour un essai d'implant cérébral humain d'une durée de six ans.

Plusieurs entreprises mènent actuellement des recherches similaires, notamment Sychron, basée en Australie. En juillet 2022, Sychron a annoncé avoir implanté un dispositif d'interface cerveau-ordinateur chez un patient atteint de SLA aux États-Unis.

L’objectif de l’implant est de permettre aux patients de communiquer, même s’ils ont perdu la capacité de bouger, en utilisant leurs pensées pour envoyer des courriels et des messages texte.