Le Wall Street Journal a rapporté que des responsables américains ont exprimé des inquiétudes quant à la manière dont DeepSeek gère les données des utilisateurs, en les stockant sur des serveurs situés en Chine.

Les responsables du gouvernement américain envisagent également d'interdire le chatbot des magasins d'applications et d'imposer des limites à la manière dont les fournisseurs de cloud basés aux États-Unis peuvent proposer les modèles d'IA de DeepSeek aux clients. Ces discussions n'en sont qu'à leurs débuts, a ajouté la source du Wall Street Journal.

Les modèles d'IA à faible coût de DeepSeek ont ​​déclenché une vente massive sur les marchés boursiers mondiaux en janvier, les investisseurs craignant que son émergence ne menace les leaders actuels du marché de l'IA.

Jeudi, un groupe de 21 procureurs généraux des États a exhorté le Congrès à adopter un projet de loi qui interdirait aux appareils gouvernementaux de télécharger et d'utiliser le logiciel d'intelligence artificielle DeepSeek sur les appareils gouvernementaux.

Avec cette décision, les États-Unis sont le dernier pays en date à rejoindre la liste des pays qui ont imposé ou envisagé d’interdire les applications chinoises d’intelligence artificielle. Mi-février, l'agence sud-coréenne de protection des données a bloqué les nouveaux téléchargements de DeepSeek après que l'application d'IA chinoise a admis qu'elle ne respectait pas certaines des règles de protection des données personnelles du pays.

Plus tôt, le trésorier australien Jim Chalmers a exhorté les Australiens à être prudents lorsqu'ils utilisent des modèles d'IA chinois, tandis que l'Italie et Taïwan (Chine) ont demandé aux employés du gouvernement de ne pas utiliser le chatbot DeepSeek.