Le processus politique visant à résoudre plus d’une décennie de conflit en Libye est au point mort depuis que les élections prévues pour décembre 2021 ont échoué en raison de différends sur l’éligibilité des principaux candidats.

Ils chercheront également des options pour « organiser des élections dans les plus brefs délais, y compris avec des garanties, des engagements et des délais proposés », a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre du Gouvernement d’unité nationale (GNU), Abdulhamid al-Dbeibah, a été nommé en 2021 dans le cadre d’un processus parrainé par l’ONU, mais le gouvernement n’est actuellement pas reconnu par le parlement libyen. M. Dbeibah a déclaré qu’il ne transmettrait pas le pouvoir à un autre gouvernement sans organiser des élections nationales.

La Libye a été divisée en 2014 entre l’Est et l’Ouest, avec deux gouvernements rivaux dirigeant chaque région.

Bien que les principales factions politiques aient appelé à des élections, de nombreux Libyens sont sceptiques quant à leurs véritables motivations, craignant qu’une véritable élection ne voie de nombreuses personnalités influentes évincées du pouvoir.

Depuis la chute du régime de Kadhafi en 2011, suite à un soulèvement soutenu par l'OTAN, la Libye est embourbée dans le conflit et l'instabilité politique.

« La MANUL continuera à œuvrer pour faire progresser l’intégration des agences militaires et de sécurité et, avec ses partenaires, à promouvoir la réconciliation nationale », a déclaré Mme Koury.

Selon les observateurs, si cette initiative réussit, ce sera un tournant pour la Libye pour mettre fin à la division et restaurer la stabilité politique.

Hong Hanh (selon Reuters, UNSMIL)