Il faut davantage de cours pour donner aux gens les compétences nécessaires pour créer un bel amour et bâtir des familles heureuses - Photo : Q. DINH
Avoir une belle apparence, un emploi stable, un bon revenu et la capacité de payer pour des relations sexuelles sont de telles conditions. Les questions matérielles jouent également un rôle important dans la détermination de la durabilité d’une relation amoureuse. Il en va de même pour l’éducation des enfants : les choses matérielles les inquiètent encore plus.
C’est pourquoi de nombreux couples n’osent pas prendre le risque d’accoucher car ils savent qu’il sera difficile d’offrir les meilleures conditions à leurs enfants.
Nous parlons beaucoup de devenir riche, de créer une entreprise, de trouver un emploi, mais nous manquons des compétences nécessaires pour créer un bel amour et construire un foyer heureux.
La peur de l’amour parfois parce que l’on ne veut pas être lié et parce que l’on a peur de rompre. Les relations amoureuses sont éphémères, faciles à venir et à partir, la conséquence est la douleur d'être trahi. Non seulement les relations non engagées sont faciles à vivre et à disparaître, mais même les relations conjugales d’aujourd’hui ne sont parfois pas très solides.
Selon les statistiques judiciaires, plus de 500 000 cas de divorce sont acceptés chaque année ces dernières années. 70% d’entre elles sont des jeunes familles âgées de 18 à 30 ans, issues de conflits dus à des modes de vie et des environnements différents conduisant à des conflits et des désaccords.
Le taux de divorce atteint 25 %, ce qui signifie que pour quatre couples qui se marient, un couple devra se présenter devant le tribunal pour divorcer.
L'incapacité à trouver un terrain d'entente en raison d'un ego trop important, d'un manque de patience et d'un manque d'engagement à « surmonter les difficultés » au cours des premières années est la raison pour laquelle de nombreux jeunes couples se poursuivent en justice.
Le divorce facile est également l’une des raisons pour lesquelles les couples n’osent pas avoir d’enfants car après le divorce, l’enfant subira une grande perte mentale lorsqu’il sera séparé du père ou de la mère.
Il s’agit d’un problème social qui nécessite une attention particulière et qui peut être intégré aux activités des jeunes et des femmes. Je me souviens de la campagne de communication « Construire des jeunes familles heureuses » lancée par l'Union de la jeunesse vietnamienne en 2023 à l'occasion de la Journée de la famille vietnamienne (28 juin).
Il y a un grand besoin de cours sur l'amour, le mariage, la période prénuptiale... pour les jeunes qui se préparent à se marier. L'Union et l'Association peuvent se coordonner pour concevoir des cours, des programmes de consultation, des équipes de médiation et écouter régulièrement les partages des jeunes familles. C’est aussi un moyen d’aider les jeunes à avoir plus confiance en eux pour tomber amoureux, se marier et surmonter les défis des premières étapes du mariage.
Tomber amoureux et se marier est une décision personnelle, mais lorsqu’elle devient une réalité sociale, elle doit être prise au sérieux. Faut-il organiser des séminaires et des forums pour trouver des causes qui guident et soutiennent les jeunes afin qu’ils trouvent le bonheur dans le mariage et la stabilité sociale à partir des cellules familiales ?
Pensez-vous que se marier est une recherche du bonheur ou un fardeau ? Veuillez partager avec nous par e-mail : [email protected]. Nous vous invitons à participer.
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