« L'application Microsoft Copilot a été identifiée par le Bureau de la cybersécurité comme un risque pour les utilisateurs en raison du risque de fuite de données vers des services cloud sans l'approbation de la Chambre », a déclaré la directrice administrative de la Chambre, Catherine Szpindor, citée par Axios.

Entre-temps, un représentant de Microsoft a déclaré qu'ils reconnaissaient que « les utilisateurs du gouvernement ont des exigences de sécurité des données plus élevées », et la société a annoncé une feuille de route pour les outils d'IA comme Copilot afin de répondre aux exigences de conformité et de sécurité du gouvernement fédéral d'ici la fin de cette année.

Les législateurs américains étudient désormais les risques potentiels liés à l’utilisation de l’IA dans les agences fédérales, ainsi que les mesures visant à garantir la confidentialité des données personnelles et un traitement équitable.

L’année dernière, deux sénateurs américains ont présenté un projet de loi qui interdirait l’utilisation de l’IA pour créer de fausses descriptions dans les campagnes publicitaires politiques pendant les élections fédérales.

Quant à Microsoft, l'entreprise est en pourparlers avec OpenAI, la startup propriétaire de ChatGPT, pour construire un centre de données qui pourrait coûter jusqu'à 100 milliards de dollars, appelé « Stargate », et qui devrait être opérationnel en 2028.

L’explosion de l’IA synthétique a entraîné une augmentation de la demande de centres de données de nouvelle génération, capables de gérer des tâches plus avancées que les tâches traditionnelles.

Le journal Information cite une source affirmant que Microsoft « approuvera » probablement le projet, qui vaut 100 fois plus que les plus grands centres de données existants. En conséquence, le supercalculateur de « Stargate » sera le plus grand de la chaîne de serveurs que ces entreprises placeront aux États-Unis dans les 6 prochaines années.

Selon Reuters, « Stargate » est un centre de données équipé d’un supercalculateur de « phase cinq ». Pendant ce temps, Microsoft développe un supercalculateur plus petit, de « phase quatre », pour OpenAI, qui sera lancé en 2026.