La nouvelle décision du Parti démocrate (PD) intervient quelques jours après que le président Yoon Suk-yeol a évité la première menace de destitution.

Le week-end dernier, l'Assemblée nationale sud-coréenne a rejeté la proposition du Parti démocrate de destituer le président Yoon Suk-yeol en raison de sa décision de déclarer la loi martiale. Cela s'est produit grâce au vote du Parti du pouvoir populaire (PPP) contre la destitution.

Suite aux résultats, le PD a annoncé qu'il ferait pression chaque semaine pour la destitution de Yoon.

Comme lors de la première démarche, le PD a cité la raison de la destitution de M. Yoon comme étant liée à sa déclaration de loi martiale le 3 décembre. L'opposition estime que cette action du président sud-coréen viole à la fois la Constitution et les lois du pays.

Le DP présentera la proposition en séance plénière le 13 décembre et votera à 17 heures. le 14 décembre.

En vertu de la loi sud-coréenne, une proposition de destitution doit être votée par l’Assemblée nationale dans les 24 à 72 heures suivant sa soumission en séance plénière. Pour être adoptée, la proposition doit obtenir le soutien d’au moins deux tiers des 300 membres du Congrès.

Actuellement, l’opposition compte 192 députés. Pour destituer le président, l’opposition a besoin du soutien de huit des 108 législateurs du PPP.

Le 12 décembre, sept législateurs du PPP ont publiquement exprimé leur soutien à la destitution de Yoon.

Le Secrétariat de l'Assemblée nationale a déclaré qu'il prévoyait de restreindre l'accès des étrangers à l'Assemblée nationale pendant la procédure de destitution les 13 et 14 décembre.

"Tous les événements impliquant des personnes extérieures dans les locaux du Parlement seront également interdits", a annoncé le Secrétariat du Parlement, ajoutant que seules les personnes munies de cartes de personnel ou de cartes d'accès seront autorisées à entrer dans le bâtiment du Parlement.