Le 22 août, le ministre sud-coréen de l'Unification, Kim Yung-ho, a déclaré que le nouveau gouvernement américain réaffirmerait son objectif à long terme de dénucléarisation de la péninsule coréenne, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle américaine du 5 novembre.
La Corée du Sud estime que les États-Unis réaffirmeront leur objectif de dénucléarisation complète de la Corée du Nord. (Source : Shutterstock) |
L'agence de presse Yonhap a déclaré que le ministre Kim Yung-ho avait fait cette annonce après que les partis démocrate et républicain aux États-Unis ont retiré l'objectif de la dénucléarisation de leurs programmes électoraux.
Cette initiative bipartite a suscité des inquiétudes quant au fait que Pyongyang pourrait interpréter cela comme une opportunité de chercher à obtenir de Washington la reconnaissance de la Corée du Nord comme une puissance nucléaire de facto et de déplacer l'accent des négociations de la dénucléarisation vers le contrôle des armements.
S'exprimant lors d'une conférence de presse avec des journalistes étrangers à Séoul, M. Kim a déclaré : « Quel que soit le parti qui arrive au pouvoir, je pense que la prochaine administration réévaluera sa politique envers la Corée du Nord depuis le début. »
Les responsables sud-coréens ont exprimé l'espoir que les États-Unis réaffirmeraient leur engagement en faveur de la dénucléarisation complète de la Corée du Nord et que « Séoul continuera également à travailler dans cette direction ».
Réitérant l'engagement de Séoul en faveur de la dénucléarisation complète de la péninsule coréenne, le ministre Kim a souligné l'importance de renforcer la dissuasion contre les provocations.
Dans un autre développement lié à la péninsule coréenne, le porte-parole du Département de la Défense américain, le général de brigade Patrick Ryder, a récemment rejeté l'accusation de Pyongyang selon laquelle l'exercice conjoint « Ulchi Freedom Shield » (UFS) qui s'est déroulé du 19 au 29 août par la coalition américano-sud-coréenne était une répétition d'invasion.
M. Ryder a souligné que cet exercice est mené depuis longtemps et constitue une opportunité pour les armées des deux pays de coopérer, d'améliorer l'interopérabilité et d'apprendre des méthodes d'opérations militaires dans des environnements différents.
En outre, M. Ryder a également affirmé que l’alliance entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud est plus forte que jamais, malgré les changements à venir dans les administrations de Washington et de Tokyo.
Source : https://baoquocte.vn/cuong-linh-tranh-cu-luong-dang-my-khong-may-may-nhac-den-muc-tieu-phi-hat-nhan-hoa-ban-dao-trieu-tien-han-quoc-vung-long-tin-283511.html
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