Une affiche de propagande électorale dans un bureau de vote de la capitale française, Paris. (Source : Reuters)

Cet avertissement intervient alors que la campagne électorale entre dans sa dernière semaine avant le premier tour de scrutin, Darmanin déclarant qu'il pourrait y avoir des tensions « extrêmement fortes » et que le gouvernement français se préparait à une situation « potentiellement explosive ».

Le président Emmanuel Macron, qui a choqué le pays en dissolvant le Parlement plus tôt ce mois-ci, ne figure pas sur la liste des candidats, mais pour de nombreux électeurs, l'élection est considérée comme un référendum sur le sort du dirigeant.

Selon l'agence de presse AFP , dans une « lettre au peuple français » publiée le 23 juin, le président Macron a déclaré : « J'ai confiance en vous ».

Reconnaissant le « malaise démocratique » dans le pays, le président Macron a écrit : « Le prochain gouvernement, qui se reflétera dans votre vote, sera, je l’espère, semblable au vote de nombreux autres républicains qui montreront le courage de s’opposer à l’extrémisme.

Vous pouvez compter sur moi pour agir jusqu'en mai 2027 (fin du mandat de M. Macron - NDLR) en tant que votre président, défenseur de la République, de nos valeurs, respectueux du pluralisme et de vos choix, à votre service et au service du pays."

La lettre a été utilisée par le leader pour tenter de consolider sa coalition, qui est à la traîne derrière l'extrême droite et une alliance de gauche nouvellement formée dans les sondages, comme le dernier espoir de stabilité.

Les derniers sondages montrent que le parti du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen sera en tête des élections anticipées, le premier tour étant prévu le 30 juin.